Les membres du Front pour un sursaut patriotique (Fsp) ne se donnent point de répit. Ils ont encore été reçus hier par Nicéphore Dieudonné Soglo et Thomas Boni YayiLes membres du Front pour un sursaut patriotique (Fsp) ont rendu visite hier lundi 03 avril aux anciens présidents de la République, Nicéphore Dieudonné Soglo et Thomas Boni Yayi. A l’origine de cette visite, la polémique autour de la révision de la constitution.
Les membres du Front pour un sursaut patriotique (Fsp) ne se donnent point de répit. Ils ont encore été reçus hier par Nicéphore Dieudonné Soglo et Thomas Boni Yayi, tous anciens chefs d’Etat. L’exercice de la semaine écoulée a été repris. Les hôtes de Nicéphore Dieudonné Soglo et de Thomas Boni Yayi ont étalé leurs inquiétudes relatives au projet de révision constitutionnelle dont le débat ne s’essouffle pas.
« Il est inadmissible pour nous que la révision se fasse de cette façon avec la nouvelle architecture de notre constitution », a dit Eugène Azatassou, coordonnateur Fcbe et membre du front.
Ils maintiennent leur position qui est le retrait du projet de l’Assemblée nationale. Ils continuent d’exiger des débats nationaux préalables au projet qui, disent-ils, doit inclure toutes les composantes de la nation. Nicéphore Soglo est d’accord avec la lutte du Fsp, et les appelle à plus de mobilisation, selon les membres de la délégation. A en croire Léonce Houngbadji, Nicéphore Soglo est contre la révision de la constitution avec le projet envoyé à l’Assemblée nationale. Et comme le front, il demande que le projet soit retiré.
Chez Boni Yayi, le discours n’a pas varié. Eugène Azatassou a expliqué une fois encore combien il est impérieux que le gouvernement se penche sur les préoccupations actuelles des populations.« Le projet peut être remis sur le tapis après », a-t-il martelé.Le front reste dans la dynamique du retrait du projet, selon Léonce Houngbadji.
« Il faut que le projet soit retiré et on pourra passer au dialogue pour rechercher le consensus », souligne le président du Parti pour la libération du peuple.
Tout comme Nicéphore Soglo, Boni Yayi est resté dans la même veine, aux dires de la délégation. Il n’approuve pas la procédure en cours actuellement pour réviser la loi fondamentale. Quant aux membres du Front pour un sursaut patriotique, ils disent avoir pris acte des conseils de paix à eux prodigués par leurs hôtes, mais n’entendent pas reculer avant de s’être fait entendre par le gouvernement.
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