La Fondation Friedrich Ebert a initié hier 30 mars 2017, une soirée politique à son siège autour de la révision de la Constitution. Me Ibrahim Salami enseignant à l’Uac.Mathias Hounkpè, politologue ; Orden Alladatin, député et membre de la mouvance et Abraham Zinzindohoué, ancien président de la Cour Suprême ont constitué le panel. Différents aspects du texte qui est sur la table des députés ont été abordés de fond en comble avec des critiques et contributions.
Toutes les voix qui s’élèvent dans l’opinion publique et qui abordent la révision de la Constitution ne sont pas contre le projet, mais fustigent une initiative qu’on veut réaliser au pas de charge, et en catimini, comme l’avait martelé le Professeur Frédéric Joël Aïvo sur Soleil Fm. La consultation populaire s’impose donc aux yeux de beaucoup d’observateurs, pour donner plus de légitimité au projet.
En faisant référence à l’article 3 de la loi organique, Me Ibrahim Salami explique qu’à partir du moment où le gouvernement n’a pas mentionné qu’il s’agit d’un projet de loi destiné au référendum, on ne pourra plus aller au référendum ; et c’est l’un des points importants du débat. Parce que la révision n’est pas qu’une question juridique, elle est aussi une question de légitimité, de contexte politique dont il faut tenir compte. A l’en croire, dans les démocraties les plus fragiles comme la nôtre, il faut prendre les précautions les plus importantes.
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