Le terrorisme n’est plus un phénomène marginal, y compris en Afrique. Conscients du danger que représente cette situation, des responsables de services de renseignements d’une trentaine de pays africains se sont rencontrés à Khartoum au Soudan pour discuter de la situation.On est mieux servi que par soi-même. Les pays africains ont donc décidé de reprendre en main leur destinée. En conclave au Soudan, ils ont discuté de l’importance d’une coordination dans le cadre de la lutte contre le terrorisme sur le continent noir.
Ils se sont tout d’abord inquiétés des statistiques qui évaluent entre 20 et 30% de retour de djihadistes africains partis combattre en Syrie et en Irak. Ces djihadistes qui pour la plupart possèdent des passeports occidentaux ont plus de facilité à circuler en Afrique.
Les experts ont également avertis que l’Etat islamique cible, depuis quelque temps, plusieurs pays qu’il considère comme prioritaires: le Niger, le Mali, le Tchad et le Burkina Faso. Un avertissement donc, mais surtout un défi de sécurité qu’il va falloir relever pour eviter le chaos dans plusieurs pays.
Dans les mois à venir, la collaboration des Etats africains dans le cadre de cette lutte devrait donc être plus qu’un accord, une nécessité. Parmi les pays présents figurent le Rwanda, l’Ouganda, l’Ethiopie, l’Egypte et l’Afrique du Sud
Répondre à Driss Annuler la réponse