Accusé par son ancien collègue Barthélémy Kassa, ministre de l’eau d’alors, l’ancien ministre des finances Komi Koutché est revenu, hier, à la défensive sur rfi. Il dément avoir une responsabilité dans l’affaire PPEA 2 dans laquelle la justice béninoise a rendu un non-lieu le 16 mai dernier. Après la déclaration de non-lieu, Barthélémy Kassa a cité l’ancien ministre de l’économie et des finances Komi Koutché, comme étant à la base du décaissement de plus de 2,5 milliards de francs CFA qui devraient servir à approvisionner les populations en eau potable.
Komi Koutché au micro de rfi répond : « C’était trop facile de dire tout de suite que c’était le ministre des Finances qui avait donné les autorisations. ». Il nie son implication et incrimine l’ancien ministre de l’eau.
Pour Komi Koutché, il avait juste donné son feu vert à une lettre, à lui adressée, par l’ancien ministre de l’eau Barthélémy Kassa. « J’avais donné un avis favorable à une demande dûment justifiée sur la base des dispositions réglementaires et provenant du ministère sectoriel en question. ». a-t-il déclaré. A en croire l’ancien ministre de l’économie, son autorisation a été donnée en raison de ce que, toutes les conditions étaient remplies. La demande de l’ancien ministre de l’eau Barthélémy Kassa était conforme aux textes en vigueur. Et c’est bien ce qui a motivé l’avis favorable de Komi Koutché.
Par ailleurs, les Pays-Bas n’ont pas été avisés avant que les fonds ne soient décaissés par le gouvernement béninois. L’ancien ministre des finances a décline sa responsabilité et pointe du doigt le ministère de l’eau, occupé par Barthélémy Kassa au moment des faits.
Il faut rappeler que dans l’affaire PPEA 2, la justice a enquêté sur 12 personnes parmi lesquelles, des cadres de l’administration et des hommes d’affaires. Cinq (5) des accusés ont été emprisonnés pour 2 ans. En réponse au non-lieu rendu, Barthélémy Kassa a, sans surprise, approuvé la décision du juge. Plusieurs mis en cause ont été libérés. Mais, des voix se sont levées très tôt, pour s’insurger contre cette décision et réclament que l’affaire PPEA 2 se poursuive en vue de déterminer les réels auteurs de l’évaporation de la bagatelle de plus de 2,5 milliards de francs cfa.
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