Hier, sur l’émission « Le Bénin révélé », la ministre du travail, de la fonction publique et des affaires sociales s’est prononcée sur le concours controversé de la CNSS. En donnant l’exemple du concours des enseignants qui n’a souffert d’aucune irrégularité parce que, organisée par l’Etat, Adidjatou Mathys avoue que le gouvernement n’est pas mêlé à l’organisation du concours de la CNSS.
Malgré la promesse d’un engagement ferme à ne plus organiser des concours suspicieux, sous le régime de la rupture, on en dénombre un, qui défraie, aujourd’hui, la chronique. Pourtant, le gouvernement se désengage par rapport à ce test de recrutement.
En effet, Adidjatou Mathys a déclaré que ce ne sont pas les services centraux et techniques de son ministère qui se sont chargés de l’organisation de ce concours au profit de la CNSS. Puisque, les règles, au niveau de la CNSS, prévoient que la caisse nationale de sécurité sociale s’en occupe elle-même, tout en confiant l’organisation du concours à un cabinet spécialisé ; ce qui fut fait.
« Mon département a été informé par la CNSS que l’organisation de ce concours se fera par le truchement d’un cabinet spécialisé, et le Directeur avait donné toutes les assurances que le concours sera organisé sans anicroche ».
La ministre reconnaît donc en avoir été, au préalable, informée selon les procédures administratives y afférentes.
Au regard des nombreuses irrégularités constatées, la ministre promet en rendre compte au gouvernement, si le caractère frauduleux de ce test de recrutement est établi. Au cours de son intervention, Adidjatou Mathys est revenue brièvement sur le recrutement des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire.
« Il faut un peu de rigueur pour éloigner la honte », a-t-elle confié.
Toutes les dispositions, à l’en croire, ont été prises pour que ce concours soit le plus transparent possible.
Les griefs portés contre le concours de la CNSS
Le déroulement du concours : Les matières de composition restées inconnues des candidats jusqu’au jour de composition ; l’absence d’identités fiables le jour de la composition ; attributions de plusieurs codes d’identifications aux mêmes candidats ; création de centres de composition pirate le jour du test.
La délibération du concours : Certains candidats inscrits pour composer dans des corps spécifiques, sont retrouvés admissibles dans d’autres corps ; une certaine opinion fait état de ce que 80% des admis à ce concours sont des parents d’agents bien placés à la CNSS.
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