Bénin : Le Pcb invite la classe ouvrière au combat politique

Le Pcb invite les travailleurs du monde et du Bénin en particulier à réfléchir sur la question de la prise du pouvoir en leur profit. Le Parti communiste du Bénin (Pcb), par la voie de son premier secrétaire général Philippe Noudjènoumèa délivré un message à l’endroit des travailleurs de toutes conditions à la veille du 1er mai.

Ce message a été lu le lundi dernier lors de la grande marche de protestation organisée par la Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (Cstb) par un représentant du parti.

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Selon le Parti Communiste du Bénin (Pcb), la situation actuelle de la classe ouvrière dans les pays capitalistes développés incite à réfléchir sur la prise du pouvoir en son profit. En effet, face à l’échec de son système¸la grande bourgeoisie de ces pays capitalistes avec des programmes de libéralisme sauvage, rejette les effets des crises sur la classe ouvrière, livrée à toutes sortes de misères et de précarités. Pendant ce temps, les patrons se taillent des millions de dollars ou d’euros de prébende par an. On constate désormais la faillite de la mondialisation libérale.Dans les pays néo colonisés et dépendants du continent africain, les travailleurs et les peuples subissent la même misère, doublée de la fécondité de l’oppression et de l’exploitation de type colonial. Dans les pays colonisés ou sous protectorat français comme le Bénin, la situation est critique.

On assiste à la mainmise du colon sur les actions productrices et cela constitue un obstacle au développement de ces derniers. Avec la persistance du pacte colonial, les travailleurs et les peuples n’ont pas la liberté de produire pour eux-mêmes. Pour ce qui est du Bénin particulièrement, le Pcb pense que la classe ouvrière souffre à la fois du capitalisme et de l’insuffisance du développement du capitalisme. Pour Philippe Noudjènoumè et les siens, la mission des travailleurs à cette étape de l’accentuation de la misère des peuple, c’est de s’engager dans le combat politique en vue de la fin des pouvoirs néocoloniaux et apatrides qui perpétuent le pacte colonial. Bien sûr, tout en continuant de se battre pour une meilleure vente de la force du travail avec des revendications catégorielles. L’expérience des travailleurs et de leurs organisations depuis 1990 sont des exemples édifiants. Aux moments de grands mouvements sociaux, les travailleurs ont été les  chevilles ouvrières des changements politiques, mais après et au moment opportun, ils abandonnent toujours le pouvoir aux mains des hauts bourgeois pour les défendre et les représenter au sein des gouvernements. C’est donc face à cette réalité que le Parti Communiste du Bénin (Pcb) a profité de la fête du 1er mai qui ne doit pas être une journée de bombance, pour demander aux travailleurs et les peuples de toutes conditions de réfléchir sur la question de la prise du pouvoir en leur  profit

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