Après l’échec de la motion de défiance visant le président sud-africain Jacob Zuma, son parti l’ANC réclame une enquête pour corruption au sommet de l’Etat.Jacob Zuma est toujours menacé en Afrique du Sud, même au sein de son propre parti l’ANC (African National Congress). Hier, le secrétaire général du parti a demandé l’ouverture d’une enquête judiciaire à l’encontre du chef de l’Etat.
Cinq (05) membres du gouvernement sont soupçonnés d’avoir des accointances avec les Gupta, une riche famille d’hommes d’affaires. Selon plusieurs sources, la famille Gupta exerce une influence sur le gouvernement pour obtenir des faveurs dans ses affaires.
Plusieurs messages électroniques ont été interceptés et livrés le weekend écoulé par les médias. Cela confirmerait les accusations de corruption contre le président sud-africain.
L’opposition se mobilise
« Sans aucun doute, Jacob Zuma est à la tête d’une organisation criminelle. », a déclaré Mmusi Maimane, un opposant. Il accuse le parti au pouvoir d’être complice de Zuma. Selon lui, l’ANC a choisi de protéger le président sud-africain, plutôt que d’agir. Il est annoncé que l’opposition va porter plainte, aujourd’hui, contre Jacob Zuma et son cabinet, pour corruption et racket.
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