Les travailleurs de la Société nationale des produits agricoles (Sonapra) n’acceptent pas le licenciement collectif en cours actuellement dans leur structure. Ils l’ont fait savoir hier lundi 8 mai, à travers un sit-in à la direction de la société à Cotonou.
La présence des forces de sécurité à la direction générale de la Société nationale des produits agricoles (Sonapra), n’a pas empêché hier, les agents menacés de licenciement de manifester leur mécontentement. Ils ont pris d’assaut la devanture de la direction générale fermée, pour faire un sit-in.
Ils étaient présents, disent-ils, pour assister à la cérémonie des couleurs qui devrait avoir lieu ce lundi matin. Les manifestants entendaient donc accéder à leur « lieu de travail ». Ce mouvement d’humeur, à en croire les manifestants, visent à rejeter le licenciement des travailleurs « qui n’est pas encore rendu officiel ». Les agents auraient appris un licenciement collectif en préparation. Un licenciement qui d’après Bakari Boukano, deuxième secrétaire général de l’Union libre des travailleurs de la Sonapra (Ultra-Sonapra), est pour des raisons économiques.
Chose qui serait en opposition avec la décision du conseil des ministres en date du 30 novembre 2016 qui lie la liquidation de la Sonapra à la rationalisation des ressources. Le gouvernement a prévu la création de 7 pôles de développement agricole et 7 agences qui prendront en compte les activités menées par les structures dont la liquidation est en cours. Pour Bakari Boukano, un « licenciement économique » n’est pas acceptable. Pour savoir la conduite à tenir par les agents en attente de licenciement, le deuxième secrétaire général de l’Ultra-Sonapra annonce que la base sera consultée très prochainement. Il faut rappeler que la liquidation de la Sonapra est confiée au cabinet Mazars de Armand Fandohan
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