Le conseil municipal de Cotonou tient depuis ce mercredi 28 Juin 2017 sa deuxième session ordinaire de l’année 2017. Plusieurs sujets d’intérêts sont inscrits à l’ordre du jour de ladite session.Les travaux de cette session sont essentiellement consacrés à l’examen et au vote du compte administratif 2016 et du premier collectif budgétaire de la municipalité de Cotonou, au titre de 2017. Le président du conseil Léhady Soglo a saisi l’occasion pour dénoncer les représailles du gouvernement.
Les membres du conseil municipal vont, durant trois jours, aborder plusieurs sujets d’intérêt majeur pour les populations. Ceci dans le cadre de la deuxième session ordinaire du conseil municipal de la mairie. Au nombre des points inscrits à l’ordre du jour, le rapport d’activités du maire et celui de ses adjoints. Il est également prévu l’examen et le vote du collectif budgétaire, l’examen et le vote du compte administratif 2016, la délibération des projets Fadec et agriculture, la délibération sur la désignation des agents communautaires dans le cadre du projet Unicef, la délibération sur la fixation des frais de session des membres du conseil d’arrondissement et du conseil de quartier, sans oublier la présentation des rapports des commissions permanentes et le point divers. La première journée, les conseillers ont eu droit à la présentation des rapports d’activités du maire et de ses adjoints.
Lors de la cérémonie d’ouverture de la session, le maire Léhady Soglo s’est réjoui du respect des textes fondamentaux dans la mise en œuvre de l’action municipale par le conseil de Cotonou.
Il a invité ses collègues à remplir leurs prérogatives malgré les représailles du gouvernement. «Tourner dos à nos prérogatives par crainte de représailles s’assimilerait à une démission irresponsable dont nous répondrons devant nos mandants», a affirmé le président du conseil municipal. Il a ensuite dénoncé la politique politicienne qui semble avoir pris en otage les Cotonois. A titre illustratif, Léhady Soglo a cité le problème d’inondation auquel font face actuellement ces populations. Malheureusement, il regrette le fait que le conseil municipal soit handicapé par le pouvoir exécutif, dans le cadre de l’exécution de ses prérogatives.
«Les contrats d’assainissement de la ville ont été longtemps bloqués par les services de l’Exécutif, plongeant notre ville dans l’impasse et dans l’insalubrité», a laissé entendre l’autorité municipale.
Pour finir, il a rassuré les uns et les autres que la ville de Cotonou va maintenir le cap de la discussion et de l’exigence, malgré les pressions, les intimidations et les menaces
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