Pendant que certains se satisfont du non aboutissement de la loi sur les collaborateurs externes, d’autres militent pour qu’elle soit remise sur la table. Mardi dernier, l’Alliance Sursaut Républicain (ASR), a demandé au gouvernement du Bénin de réintroduire à nouveau le projet, mais cette fois-ci autour d’une large concertation.
L’ASR juge pertinentes les dispositions, inclues dans la loi sur les collaborateurs externes, votée le 17 mars 2017 par l’Assemblée Nationale. Un mois plus tard, elle a été déclarée contraire à la constitution par la cour constitutionnelle, un moi. Elle invite le gouvernement à reprendre l’initiative.
Concerter les députés et partenaires
Pour l’organisation, le gouvernement devrait réintroduire le projet de loi, conformément aux textes et ce, en concertation avec les députés et les partenaires sociaux. Ainsi, l’Etat pourra désormais employer les collaborateurs externes dans les secteurs cruciaux de l’administration.
Les avantages de la loi selon l’ASR
La loi portant régime général d’emploi des collaborateurs externes de l’Etat présente plusieurs avantages. Selon le communiqué de l’ASR, cette loi permet : « le développement rapide par le transfert des compétences, l’incitation au retour de la diaspora, le renforcement des capacités d’employabilité des jeunes… ».
Elle permet également d’améliorer la qualité et l’efficacité des prestations de services de l’administration. Notamment, la loi sur les collaborateurs externes a été envisagée avec pour objectif premier de renforcer le personnel et la compétence dans « les services déconcentrés, les administrations et institutions de l’Etat, les collectivités territoriales décentralisées et les établissements publics à caractère social, culturel, administratif et scientifique ou des établissements à caractère industriel et commercial », a mentionné dans le communiqué le coordonnateur général de l’Alliance Sursaut Républicain Romain Léandre D. KIKI.
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