Bénin: Clôture de la première session ordinaire à la HAAC

La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) a tenu la cérémonie de clôture de sa première session ordinaire de l’année 2017. Au cours de cette cérémonie, l’institution a fait un bilan succinct des principaux dossiers traités et a énuméré quelques doléances en vue d’un meilleur fonctionnement. C’était dans la matinée de ce jeudi 15 juin à Cotonou.

Démarrée depuis le 16 février dernier, la première session ordinaire de l’année 2017 de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), a connu son épilogue. C’est au cours d’une cérémonie de clôture dans la matinée de ce jeudi 15 juin à la direction générale de la Haac à Cotonou, que l’institution a fait le point des différentes activités menées tout le long de la session. Dès l’entame de la cérémonie une minute de silence a été observée en la mémoire de Jean Saka ancien conseiller à la Haac, décédé le 3 juin 2017 dans sa 80ème année.

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Après cette étape, c’est le premier rapporteur de la haute autorité de l’audiovisuel et de la communication, Lambert Dogo, qui a présenté le rapport des actions menées pendant les 4 mois de session de l’institution. Les conseillers de la 5ème mandature de la Haac durant leur première session ordinaire, ont accompli leur devoir de régulation dans le secteur de la communication et de l’information au Bénin, à travers différentes activités. Ils ont étudié plusieurs dossiers : l’aide de l’Etat à la presse privée, le réaménagement de la bande de fréquence des 2.6 en République du Bénin, les plaintes opposant des organes de presse à des citoyens…

Suite à ce rapport, le président de la Haac, Adam Boni Tessi, s’est montré satisfait du travail abattu par les conseillers. Pour lui, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication a apporté son grain de sel à la sauce commune, en ce qui concerne les formalités statutaires de l’institution.

Néanmoins, le président de la Haac n’a pas manqué d’évoquer les problèmes auxquels l’institution est confrontée. La plupart des revendications de la Haac n’aurait en effet jamais été prise en compte par le gouvernement béninois.

« Je dénoncerai toujours le traitement marginal qui est fait à la Haac », a-t-il laissé entendre, expliquant que l’institution a besoin d’un budget conséquent pour accomplir au mieux la tâche qui lui est confiée

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