Benin : « Il y a une et une seule RB avec à sa tête Léhady Soglo », dixit Richard Soglo

2 jours après le congrès d’Abomey, excluant définitivement Léhady Soglo de la Renaissance du Bénin, Richard Soglo, le secrétaire national à la jeunesse et membre du bureau politique du parti s’est prononcé.Pour lui, le congrès des 24 et 25 juin n’ont aucune existence juridique. Dans cette crise qui prend progressivement une tournure juridique, chaque camp se réclame légitime.

Il n’y a pas encore eu congrès de la RB

Le congrès des réformistes tenu le week-end dernier déclare Abraham Zinzindohoué nouveau président de la RB. Mais le camp d’en face voit la situation autrement. Selon Richard Soglo, il y a une et une seule Renaissance du Bénin avec à sa tête Léhady Vinagnon Soglo. Il refuse même de se faire l’idée de la tenue d’un congrès.

« Il n’y a pas encore eu congrès de la RB. Tout ce qui s’est passé à Abomey le week-end écoulé, ce n’est que la suite du complot qui est bien téléguidé », a déclaré sur Frisson radio le secrétaire national à la jeunesse de la RB, version Léhady.

La justice, notre dernier refuge

Pour situer chaque camp, les yeux sont désormais rivés sur la justice. Richard Soglo : « Et nous, nous avons un dernier refuge, un dernier rempart qui est le troisième pouvoir. Parce que lorsque vous êtes persécuté de toute part, rien ne vous refuse le pouvoir judiciaire. ». Pour ce membre du parti et très lié à Léhady, le droit sera dit. Il s’appuie sur les précédents procès ayant marqué la RB, pour se nourrir de l’espoir que la justice tranchera en faveur du camp Soglo.

Léhady Soglo est persécuté

A en croire Richard Soglo, c’est la personne du maire de Cotonou qui est ciblée. A la mairie comme à la RB, Léhady est persécuté. « Parce que ceux qui sont en train de vouloir faire plaisir à un homme en voulant livrer la tête de Léhady Vinagnon Soglo, persécuté de toutes part. Il y a déjà 4 audits en moins d’un an à la mairie. La même persécution au niveau du parti. ». Mais, le secrétaire se dit confiant. Les réformistes n’auront jamais gain de cause, a-t-il ajouté.

« Ils ont méchamment violé nos texte, nos statuts et règlements », a conclu Richard Soglo.