Dans l’affaire de coup d’état manqué qui visait le Président équato-guinéen Obiang, de nouveaux éléments viennent changer la donne. Un des principaux accusés dans cette affaire, Simon Mann, a pointé du doigt deux personnes.Simon Mann est un mercenaire anglais qui avait été condamné à une peine lourde dans l’affaire de coup d’état manqué en Guinée Equatorial. En 2009, il recouvre sa liberté après une grâce présidentielle. Appelé à témoigner par la défense pendant le procès des biens mal acquis qui accable le vice président Équato-guinéen, le mercenaire fait des révélations troublantes sur une tentative de déstabilisation du régime équato-guinéen. En effet, il pointe du doigt Me William Bourdon et un puissant homme d’affaire américain Georges Soros.
Le procès qui se tient actuellement devrait se poursuivre jusqu’au 6 Juillet prochain. A la barre, Simon Mann avoue ne « pas déténir de preuve écrite ». Mais il ne passe pas par quatre chemins pour dénoncer des personnes qui seraient impliquées. Parmi les personnes citées figure Me Bourdon, avocat de la partie civile dans l’affaire des biens mal acquis. Il confie avoir averti le président Obiang en 2011.
«J’ai expliqué au Président que cela pouvait arriver par n’importe quel moyen», lâche le mercenaire anglais
Par la suite, le Président lui aurait remis un mail de 2007 envoyé à Me Bourdon par Ely Khalil – un des instigateurs du coup d’état de 2004 – « qui mettait en cause le comportement du vice-Président».
Georges Soros et Me Bourdon cités
Selon Simon Mann, l’homme d’affaires américain Georges Soros, Me William Bourdon et deux autres instigateurs du coup d’état de 2004 (dont l’opposant Severo Moto et l’homme d’affaires Ely Khalil) mijotaient un plan pour déstabiliser le régime d’Obiang. L’avocat du vice président, Me Emmanuel Marsigny, enfonce le clou en montrant le mail de 2007 mentionné plus tôt par Simon Mann.
En réponse à ces accusations « graves » Me Bourdon a quant a lui réclamé que ces accusations soit actés afin qu’il puisse plus tard engager des poursuites. Notons que le mercenaire a nié devant la cour avoir reçu une quelconque somme pour ce témoignage.
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