Rues propres et bien désensablées, bonne occupation de l’espace public, service de voirie au point… Le nouveau visage présenté ces derniers temps par Lomé la capitale togolaise, ne laisse personne indifférent. Lors d’un voyage dans cette ville le 16 juin dernier, après neuf ans d’absence, et ceci dans le cadre de la marche des enfants pour la paix en Afrique en hommage à leurs frères et sœurs massacrés à Soweto en 1976 en Afrique du Sud, nous avons découvert une ville propre et bien aérée qui tend vers le standard international des villes modernes.
Comme dans les pays développés, les rues et les espaces publiques sont désormais bien entretenus dans la capitale Togolaise. Aucun emballage, ni plastique ni végétal, d’aucune nature, ne traîne sur les grandes artères de cette ville. Encore moins du sable qui pourrait faire déraper les riverains et causer des accidents.
C’est du moins le constat que nous avons fait sur place, lors de notre déplacement à Lomé le 16 juin dernier dans le cadre de la marche des enfants vers la présidence du Togo, pour la promotion de la paix en Afrique. Depuis la raffinerie à l’entrée de la ville en venant du Bénin jusqu’à la présidence togolaise à Tokoin en passant par devant le port, l’Hotel Sarakawa, tout le long de la plage, Bè, Dékon, Amoutiévé, Tokoin, l’université de Lomé jusqu’à notre destination à la présidence, les espaces publiques verts et les rues présentent un aspect magnifique. Cette propreté remarquable de l’environnement constatée à Lomé, plutôt rare dans les pays francophones d’Afrique, nous a émerveillés.
Pour la petite histoire, à notre escale à la plage du quartier Abloganmey au sud de la ville, un confrère a été interpellé par des agents de sécurité des lieux pour avoir tenté d’uriner dans un caniveau conduisant à la mer. Il a été relâché suite à des présentations d’excuses. Non loin de là, sont érigées des toilettes où des femmes de notre groupe sont allées se mettre à l’aise, moyennant une somme dérisoire.
Par ces aventures et constats, nous avons compris qu’on ne pollue pas l’environnement à Lomé sans être inquiété, comme c’est le cas chez nous à Cotonou, où l’insalubrité règne encore en maître. Il serait intéressant que le Bénin emboîte le pas au Togo sur ce point, car « on chante avec autrui la bonne chanson de ce dernier », dit la sagesse ‘’Mina’’
Didier Amoussou
(De retour de Lomé)
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