Au Nigéria, la lutte contre Boko Haram aurait occasionné des abus de la part de l’armée régulière. Dans un rapport, Amnesty international accuse des commandants. L’armée rejette toutes ces accusations.Le rapport d’Amnesty international, publié il y a deux ans et qui incrimine certaines autorités de l’armée nigériane n’est pas du goût de l’institution.
Et pour cause, l’armée nigériane a ce mercredi rejeté les accusations portées par l’ONG international. Un haut gradé de l’armée, le général Nuhu Angbazo s’est exprimé sur le sujet. Pour lui, il n’y a aucun doute: aucune preuve n’atteste de la culpabilité des autorités de l’armée dans les faits cités par Amnesty.
Que contient le rapport d’Amnesty?
Le rapport en question fait état des exactions qu’auraient commis des militaires nigérians dans le cadre de la lutte contre le terrorisme initié il y a plusieurs années. Des commandants de l’armée ont ainsi été cités par l’ONG pour avoir commis des meurtres et tortures et viols sur des prisonniers.
Selon le rapport, les indenpendantistes du Biafra auraient également fait les frais de l’armée nigériane. Accusations que nie formellement l’armée qui refuse ainsi de mener des enquêtes affirmant qu’aucune preuve n’avait été apportée.
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