La corporation des forces de défense et de sécurité se trouve confrontée depuis le samedi 03 juin dernier à une affaire de braquage hors du commun. En effet, la « victime » du braquage qui n’est nul autre que le comédien Jean-Paul Amoussou alias Oncle Bazar, affirme avoir été dépouillée par deux forces de l’ordre : un policier et un militaire.
La scène se serait déroulée dans la nuit du samedi 03 juin, au domicile de l’humoriste à Grand-Popo, alors que la ville accueillait les festivités de Nonvitcha.
« C’est un braquage orchestré par un policier accompagné de son acolyte, un militaire de la base navale de Grand-Popo. Aux environs de 20h20 alors que j’étais sur ma parcelle avec mon gardien, il a surgit et braqué sur nous son PA (conventionnel), nous tenant en respect. Il nous a demandé de nous coucher par terre… Il s’est ensuite jeté sur moi et m’a dépouillé de mes biens », a confié l’acteur au site d’information Bénin Médias.
Le média rapporte aussi que les deux braqueurs n’ont pas pu s’échapper une fois leur forfait commis. Appréhendés par les riverains et ayant échappé de justesse à la vindicte populaire grâce aux supplications de leur « victime », ils auraient été contraints de décliner leurs identités.
Des déclarations faites, il en ressort que les deux individus attrapés étaient effectivement des forces de l’ordre en exercice. Le policier est en service à Lokossa et le militaire quant à lui est agent de la base navale de Grand-Popo, informe Bénin Médias.
La police confirme la détention d’un de ses agents
Les deux accusés ont été conduits sur insistance du comédien Oncle Bazar au commissariat de Grand-Popo où ils sont actuellement gardés à vue, renchérit le site d’information.
La détention du policier est corroborée par le Synagab-police qui invite cependant l’opinion nationale et internationale à la retenue. Dans une note d’information intitulée N°002/2017-Synagan-Police, le Secrétaire Général du Syndicat, Komlanvi Apegnan, affirme que l’intéressé bénéficie toujours de la présomption d’innocence tant que les preuves de sa culpabilité ne sont pas réunies et qu’il n’a pas été jugé par une autorité judiciaire comme tel.
Le Synagab-Police garantit également qu’il a déjà dépêché un avocat pour « assister » le prévenu et que la vérité sera dite. Affaire à suivre donc
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