Michel Adjaka a réagi à la publication des salaires et avantages des préfets, secrétaires généraux et les chargés de mission. Découvrez ci-dessous l’intégralité de sa déclaration
LE VERTIGINEUX SALAIRE DES PREFETS
Il y a injustice. Il y a deux poids, deux mesures. En effet, au moment où le président de la République nous demande de serrer correctement la ceinture pour manger dans deux ans, il a, suivant décret n* 042 du 25 janvier 2017, octroyé aux préfets la bagatelle somme de cinq millions (5 000 000) par mois comme salaire.
Avec un tel salaire, les préfets gagnent mieux que leur ministre de tutelle.
En multipliant par 20 au moins le salaire des préfets, le président de la République doit s’attendre à améliorer dans la même proportion le salaire des agents publics et les conditions de vie et de travail des autres compatriotes. Sinon, il y a discrimination.
A l’antipode de ce traitement exceptionnel injustement accordé aux préfets, il nous est demandé de faire des sacrifices inhumains, pire de payer des charges fiscales difficilement supportables.
Alors que les travailleurs ont de sérieux ennuis à faire face aux problèmes de survie, on constate que l’administration publique est réduite à payer, sans contrepartie perceptible, des salaires exorbitants à des privilégiés. Une telle pratique est inique.
Mais rien ne m’étonne. On a tout compris.
Michel ADJAKA
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