Les militants du Collectif des syndicats de conducteurs et transporteurs assimilés du Bénin (Cosycotrab), se sont réunis hier lundi 10 juillet à la bourse du travail de Cotonou.L’objectif de cette rencontre a été d’opiner et de décider de la conduite à tenir face à la délocalisation des gares routières à travers le territoire nationale.
Ils ne sont pas d’accord. Les conducteurs et transporteurs réunis au sein du Collectif des syndicats de conducteurs et transporteurs assimilés du Bénin (Cosycotrab), n’approuvent pas la manière dont les gares routières ont été délocalisées sur toute l’étendue du territoire national.
Ils l’ont fait savoir ce lundi lors d’une réunion tenue à la bourse du travail de Cotonou. Le secrétaire général du Collectif des syndicats de conducteurs et transporteurs assimilés du Bénin, Ange Zola, a d’entrée rappelé à la mémoire de ses collègues les circonstances dans lesquelles la délocalisation brutale des gares est intervenue. A en croire le conférencier, la gare de Parakou a été militarisée un matin au motif que les conducteurs devaient partir.
Pareil pour la gare routière de l’ancien pont de Cotonou, qui selon Ange Zola est vieille du temps des indépendances. Les transporteurs ont été déplacés sans ménagement.
« C’est encore un matin du 11 janvier 2017 que les conducteurs et transporteurs de la gare routière de Dantokpa ont été surpris par des engins lourds qui avaient pour mission de délocaliser cette gare routière », raconte le secrétaire général du Cosycotrab.
Il déplore surtout le sort qui leur a été fait après ce déguerpissement où la plupart des conducteurs et transporteurs ont été laissés pour compte. Mieux, ils continuent de payer à l’Etat les taxes et redevances liées à l’exercice de leur activité.
« Aujourd’hui, ils sont pourchassés de partout », regrette Ange Zola. « Toutes les rues et autres artères de la ville sont prises d’assaut par les transporteurs de voyageurs et de marchandises », a-t-il fait remarquer.
Les conséquences de cette délocalisation sont donc énormes, d’après Ange Zola. Il a également dénoncé une « main noire » qui fait échec à leurs nombreuses demandes d’audience auprès du chef de l’Etat.
Les militants du Cosycotrab entendent ainsi se faire entendre sur la situation qui est la leur depuis cette délocalisation des gares routières qui étaient leurs lieux de travail
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