Le tourisme est à bout de souffle dans la commune de Lokossa. Le secteur mal organisé et en déconfiture peine à satisfaire à la demande locale et internationale.Sur le site du Lac Doukon, le dernier hippopotame qui attire les visiteurs est menacé d’extinction si rien n’est fait pour sa reproduction et l’assainissement des lieux.
La commune de Lokossa dispose d’importants sites touristiques naturels et cultuels qui attirent de milliers de curieux. L’inexistence de structures adéquates ne participe pas au développement du secteur et accentue les maux qui minent le décollage des activités touristiques.
La grosse plaie du tourisme dans cette ville est la menace d’extinction qui menace la dernière espèce d’hippopotame qui résiste encore à la mort dans les eaux mal entretenues du Lac Doukon.
Située dans le village Doukonta dans l’arrondissement de Houin, le Lac Doukon attire depuis de nombreuses années des visiteurs venus de l’intérieur comme de l’extérieur du pays, à cause des hippopotames qui y vivaient. Malheureusement à la date d’aujourd’hui, un seul hippopotame a survécu au aux affres du temps et de la nature, dans ce Lac en proie aux comportements malsains des riverains.
Aux dires de ces mêmes riverains, « l’animal devient de moins en moins visible et passe le clair de son temps sous l’eau », un comportement qui décourage de plus en plus les visiteurs. Si rien n’est fait pour entretenir requinquer cet animal et le ramener à la surface de l’eau, on est en droit de craindre un désamour des touristes pour ce site. Mais la survie de ce mammifère amphibien est capitale pour perpétuer la lignée de son espèce endémique.
Un site touristique enclavé
L’autre chose qui paralyse l’activité touristique de ce lac très prisé des expatriés est la mauvaise qualité des pistes d’accès. La principale voie qui désert les visiteurs est en terre de barre, et est noyée dès les premières pluies. A l’impraticabilité de la voie s’ajoute l’indisponibilité permanente de guides touristiques, et la situation est pareille sur les autres sites touristiques de la commune. Seuls les sites cultuels continuent de drainer des visiteurs, attirés par l’exotisme et en quête de solutions miracles
Répondre à Anonyme Annuler la réponse