La révélation de cette gestion opaque des fonds à la mairie de Bohicon est l’œuvre de trois conseillers municipaux qui ont porté plainte devant le procureur d’Abomey. Celui-ci après audition des parties, a classé l’affaire sans suite avec la possibilité de poursuivre le mis en cause devant le juge d’instruction. C’est à ce niveau que le gouvernement qui a annoncé la lutte contre l’impunité doit prendre le relais et prouver sa sincérité.
La nouvelle de l’assignation en justice du maire de Bohicon, Luc Atrokpo, s’est répandue comme une traînée de poudre sur l’ensemble du territoire national. Les faits reprochés au mis en cause portent sur la gestion peu orthodoxe des deniers publics. Chose que le gouvernement dit combattre sans relâche ni discrimination. Après que l’affaire ait été classée sans suite par le procureur auprès du tribunal de première instance d’Abomey, la prompte réaction du gouvernement est attendue sur ce dossier qui doit interpeller les proclamateurs de la rigueur du gouvernement dans la lutte contre l’impunité. Le régime au pouvoir qui défend la fortune publique doit avoir pour souci de mener jusqu’au bout cette affaire. Surtout que le procureur a permis aux trois conseillers plaignants de poursuivre le mis en cause devant le juge d’instruction en se constituant partie civile.
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