Bénin : Le département des Collines attend toujours un nouveau préfet

Le département des Collines n’a plus de préfet. Et pour cause, celui qui occupait ce fauteuil, feu Donatien Nonhouégnon, est décédé il y a exactement 5 mois, mais le gouvernement n’a toujours pas procédé à son remplacement. Beaucoup s’interrogent donc sur les raisons de ce silence de l’exécutif.24 mars 2017-24 août 2017. Cela fait exactement 5 mois que le département des Collines n’a plus de préfet. En effet, dès son arrivée au pouvoir en 2016, le président Patrice Talon a procédé au choix des chefs-lieux des 6 autres départements du Bénin (Aplahoué pour le Couffo, Dassa-Zoumè pour les Collines, Djougou pour la Donga, Kandi pour l’Alibori Alibori, Pobè pour le Plateau et Alladapour Atlantique).

Dans la foulée, il a nommé les préfets des 12 départements en conseil des ministres du 22 juin 2016. C’est ainsi que l’administrateur civil et cadre du ministère de la décentralisation, Donatien Nonhouégnon, a été désigné comme premier préfet du département des Collines. Il a été officiellement installé 6 jours plus tard, c’est-à-dire le 28 juin 2016. Malheureusement, il a déposé le tablier de la vie le 24 mars 2017, après seulement 9 mois passés à la tête de sa préfecture.

Publicité

Depuis ce temps, ce département n’a plus de préfet, parce que le gouvernement n’a toujours pas procédé au remplacement de l’ancien directeur de décentralisation et de la tutelle, au ministère de la décentralisation. Cette situation préoccupe beaucoup de Béninois, notamment les ressortissants des Collines qui ne comprennent pas pourquoi Talon ne leur a pas encore donné un nouveau préfet, du moment où ce poste est vacant depuis 5 mois.

Au nom du principe de la continuité de l’Etat, le conseil des ministres devrait pourvoir à ce poste, déjà dès les premières semaines qui ont suivi le départ pour la félicité éternelle de Donatien Nonhouégnon, même si cela n’a pas bloqué le fonctionnement de la préfecture. Ce n’est pas les cadres qui manquent parce que le Bénin dispose encore de plusieurs autres administrateurs civils, capables de faire le travail. Il est vrai que la nomination d’un préfet est une affaire politique, et que Patrice Talon voudra nécessairement positionner quelqu’un de sa chapelle politique, mais il est urgent que cela soit fait, car le temps passe

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité