Bretelle Est de l’échangeur de Godomey: Un véritable calvaire pour les usagers

L’état actuel de la bretelle Est qui sert de contournement aux motocyclistes sous l’échangeur de Godomey, connaît une dégradation inquiétante. Rendant ainsi pénible et périlleuse la traversée de ce tronçon sous l’indifférence curieuse des autorités. Votre journal s’y est rendu. En bas et à droite en provenance de Cotonou pour Abomey-Calavi, se trouve une bretelle de contournement de l’échangeur de Godomey. Elle va de l’entrée de cet échangeur à la mosquée de Godomey. Longue d’environ trois cents mètres, elle constitue la voie réservée aux motocyclistes.

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Construite il y a environ deux ans, l’utilité de cette voie n’a été que de courte durée, car même si elle continue d’être empruntée, ladite bretelle est devenue pour les usagers un véritable chemin de croix. C’est en effet son état qui transforme en calvaire les  300m de tronçon à parcourir.

Construite sur un sol latéritique très mouvant, cette voie pavée a fini par dessiner de gros sillons en forme de dos d’ânes aux passages des motocyclistes. De gros trous par ici et des pavés sautés par là. Les usagers vivent ce calvaire depuis plus d’un an sans que les autorités de quelque niveau que ce soit, ne s’en préoccupent. Pourtant l’entreprise chinoise qui a réalisé cette infrastructure a bel et bien rempli sa part du contrat. De sources proches de la Direction Générale des Infrastructures d’une part, et d’autorités municipales d’autre part, ce tronçon, une fois réalisé et livré, a été classé parmi les voies secondaires dont l’entretien incombe aux municipalités. Dans le cas d’espèce, il s’agit de la municipalité d’Abomey-Calavi, dont le plus grand arrondissement est  Godomey, là même où se trouve cette bretelle à l’abandon.

L’ancien maire d’Abomey-Calavi, Comlan Houssou Guèdè, n’a rien pu faire jusqu’à son départ de la gestion de la commune, pour soulager les usagers de cette voie.

Reste à espérer que son successeur Georges BADA, l’actuel maire de la plus grande commune du Bénin, que l’on sait soucieux du bien être des populations, soit saisi pour que la circulation sur ce tronçon de 300m cesse d’être une traversée du désert pour les usagers. Surtout que l’état actuel de ce tronçon constitue un pôle d’insécurité la nuit. Certains divorcés sociaux ayant trouvé le moyen d’y arracher des motos à cause des creux qui imposent aux conducteurs de ralentir

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