L’association Nouveaux droits de l’homme (Ndh-Bénin), a tenu son assemblée générale constitutive le samedi 26 août 2017, à la bourse du travail. Les travaux ont été lancés par une cérémonie d’ouverture, qui a connu la présence d’un parterre de personnalités, de responsables d’organisation de défense des droits de l’homme, d’anciens et actuels secrétaires généraux de confédérations ou centrales syndicales, d’invités spéciaux et des délégations étrangères.
L’association Nouveaux droits de l’homme (Ndh-Bénin), a été officiellement portée sur les fonts baptismaux ce samedi 26 août 2017 à la bourse du travail. Une initiative de défenseurs des droits humains, épris de paix et de justice, appuyés par des organisations similaires du Bénin et d’ailleurs.
En effet, le président du comité préparatoire de cette Ag constitutive, Dieudonné Lokossou, a expliqué que l’espoir du peuple béninois reposait sur les épaules de Patrice Talon, quand il prêtait serment le 06 avril 2016 en tant que nouveau président de la République. Très tôt et dès le départ, le nouveau régime posé des actes applaudis à l’unanimité. Et comme les bonnes choses ne durent jamais, le gouvernement Talon a commencé à s’illustrer négativement dans des faits comme la liquidation expéditive et scélérate des sociétés et offices d’Etat, le licenciement de mille (1000) agents contractuels de l’Etat, les dégagements sauvages et inhumains, le tracé de ligne rouge, la multiplication des marchés de gré à gré, le manque criant de protection efficace des droits des enfants etc.
Tirant leçon de ces constats, lui et certaines personnalités ont décidé de mettre sur pied les ‘’Nouveaux droits de l’homme’’, pour défendre et soutenir tous les Béninois qui se sentent brimés au quotidien, dans leurs droits légitimes de citoyens.
L’ancien Sg de la Csa-Bénin, s’est engagé au nom de Ndh-Bénin à travailler sans préjugés, avec toutes les organisations sœurs qui partagent les mêmes points de vue qu’eux, sur les questions des droits de l’homme, de la paix sociale et politique, et de la défense des libertés démocratiques. Il rassure le gouvernement de Patrice Talon que leur association n’est pas un cercle d’opposition, mais une organisation de veille citoyenne avec un agenda chargé qui leur permettra d’intervenir à temps et à contre temps, chaque fois que les droits de l’homme seront violés sous toutes les formes.
Dieudonné Lokossou n’a pas manqué de rappeler dans son discours les origines de Nouveaux droits de l’homme (Ndh). C’est une organisation non gouvernementale, fondée en 1977 en France et qui avait pour objectif non seulement de défendre les droits humains, mais les étendre, car le monde évolue sans que les droits reconnus suivent cette évolution. Cette initiative va progressivement gagner d’autres contrées du monde, notamment l’Afrique et le Bénin en particulier.
L’appui de Ndh-Togo
Dans son adresse, le président de Ndh-Togo et représentant du patron de Ndh au plan mondial, venu à Cotonou avec une forte délégation, est revenu sur quelques droits qui sont considérés aujourd’hui comme nouveaux. Il s’agit entre autre du droit à la laïcité, du droit à un environnement sain, du droit au respect physique, psychique et physiologique, du droit à la solidarité etc. Me Amégan Atsyon Bertin, puis que c’est de lui qu’il s’agit, ajoutera que les grands moments de l’histoire d’un peuple sont ceux où il pose des pas pour sa liberté, en refusant la soumission, la résignation, le silence coupable et complice, la médiocrité et la facilité. Et ces pas décisifs ont été souvent l’œuvre de quelques hommes et femmes décidés à mener le combat historique. Il a donc félicité Dieudonné Lokossou, Noël Chadaré, Pascal Todjinou et les autres, qui ont décidé de se lancer dans ce combat. Tout en faisant un tour dans le passé, l’invité a souligné à travers certaines figures emblématiques de l’histoire du Bénin, que ce genre de combat a toujours été mené par les Béninois.
Il sera suivi de deux secrétaires généraux de confédérations ou centrales syndicales, à savoir Emmanuel Zounon et Paul Essè Iko, du porte-parole de leurs aînés à la retraite, Stéphane Djossounon Ahouandjinou, et du porte-parole de la société civile Gustave Assah. Ils ont tous délivré des messages de soutien et d’encouragement aux porteurs de cette initiative. Candide Azannaï, Maxime Houédjissin, Georges Kakaï Glèlè, Guillaume Attingbé et autres, ont marqué de leur présence cette activité.
Les travaux se sont poursuivis après l’ouverture, et le bureau dirigeant de Ndh-Bénin a été mis en place
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