Aux USA, plus personne ne peut identifier avec précision la ligne politique de l’administration de Donald Trump quant aux événements dramatiques de Charlottesville. Pour rappel, même le président américain s’est littéralement contredit en l’espace de quelques heures.En l’espace de quelques heures, le président américain aura adopté trois positions, dont deux similaires. D’abord mettre tous les protagonistes de Charlottesville face à leurs responsabilité en affirmant que le tort était partagé. Il s’était ensuite déclaré contre la haine et la violence raciste, avant de dire qu’il « y avait des gens très bien des deux côtés« . Une manière de dire qu’il y avait également des gens pas recommandables des deux côtés.
Le message était assez clair : L’extrême droite raciste n’est pas si mauvaise que ça. Une première dans l’histoire de la présidence américaine. L’Amérique se réveillait donc sous le choc d’avoir à la tête du pays, un homme qui soutenait ouvertement des groupes comme le Ku Klux Klan.
Même les républicains les plus durs ont exprimé leur étonnement face au positionnement présidentiel. Mais ce n’est pas tout, la plus grosse surprise vient d’un des proches du président Trump : Steve Bannon. Marqué très à droite, ce proche conseiller de Donald Trump a lui surpris… en prenant la position inverse de celle du président. Alors que l’on s’attendait à ce qu’il soutienne les groupes extrémistes, Steve Bannon a lui eu une déclaration plutôt étonnante:
«L’ethno-nationalisme, c’est des losers. Ils sont à la marge. Je pense que les médias en parlent trop, et nous devons aider à les écraser, vous voyez, aider à plus les écraser. Ces mecs sont une collection de clowns.»
De quoi mêler complètement les cartes au sein de la communication présidentielle. Comme quoi, la présidence Trump réserve bien de surprises au peuple américain.
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