Examens nationaux de Licence-Master : Malgré les contestations, le gouvernement fonce

L’une des réformes que l’actuel régime a introduites dans l’enseignement supérieur au Bénin, est l’organisation des examens nationaux de Licence et de Master pour les établissements privés. Une façon pour les nouvelles autorités d’harmoniser les programmes de formation dans ces universités, d’assainir le secteur et d’assurer une égalité de chance aux jeunes demandeurs d’emplois. Cette réforme a longtemps suscité polémiques, contestations et protestations. Malgré cela, les examens auront lieu la semaine prochaine.

En février 2017, le gouvernement a adopté en conseil des ministres un décret portant « organisation des examens nationaux pour la validation des acquis en licence et master, dans les établissements privés d’enseignement supérieur ».  Mais des promoteurs d’établissement ont très tôt redouté la tenue effective de ces examens nationaux. Parce que les universités privées ont peut-être des filières de formation en commun, mais avec des contenus différents à certains endroits. Dès lors, les promoteurs n’ont pas une idée des matières dans lesquelles leurs étudiants vont composer, puisqu’il faut la même épreuve pour chaque discipline. Ils avaient donc demandé au gouvernement, notamment au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Marie Odile Attanasso, de définir au préalable les programmes d’exécution. Mais apparemment, cela n’a pas été fait. Les promoteurs d’universités privées ont durci le ton et ont même fait savoir que cette initiative du gouvernement ne respecte pas les normes fixées par Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames).

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Entre temps, le directeur des établissements privés au ministère de l’enseignement supérieur, Dodji Amouzouvi, a clarifié en disant que la commission nationale d’homologation va travailler d’arrache-pied pour que l’harmonisation des programmes de formation se fasse à temps. Aussi, avait-il précisé que les établissements dont les diplômes ne seront pas homologués, ne pourront pas présenter de candidats à ces examens.

Malgré les vives contestations et protestations, le gouvernement tient à son initiative. Avec la résistance du Patronat des établissements privés d’enseignement supérieur (Pépes) par exemple, qui a menacé de boycotter ces examens, le ministre Marie Odile Attanasso a aussi menacé de choisir l’option des candidatures libres. Les candidats peuvent alors postuler individuellement ou par le biais de leurs universités de provenance. Effectivement, beaucoup ont boycotté le dépôt des dossiers. Néanmoins, on annonce que près de 3000 dossiers ont été enregistrés et ces candidats composent les 28 et 29 août prochain

5 réponses

  1. Avatar de virgile
    virgile

    Joeleplombier tu te contredis. Quand on ne maîtrise pas un sujet on n’en parle pas. L’enseignement supérieur n’est pas un lieu d’affaires où va gagner de l’argent à tout vent.Il y a des règles.

    1. Avatar de Joeleplombier
      Joeleplombier

      Virgile
      Il est où la contradiction ?????

      1. Avatar de Joeleplombier
        Joeleplombier

        Elle

  2. Avatar de Joeleplombier
    Joeleplombier

    Quand on dispense des enseignants au rabais à des étudiants sans niveau requis; il y a lieu de boycotter les examens nationaux.
    Voyez-vous les faux diplômes délivrés par les établissements d’enseignements privés du supérieur depuis plusieurs années ???
    On a formé une génération d’incapables avec des faux diplômes. Et de dire ; désert de compétence.
    Cherchez l’erreur. Pauvre de mon pays.

    1. Avatar de Joeleplombier
      Joeleplombier

      Lire : enseignements

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