Les dispositions contenues dans les trois arrêtés interministériels régissant les organes de cogestion des formations sanitaires, ont été exposées aux acteurs de la santé et élus locaux, membres des comités de gestion des formations sanitaires, ce vendredi 25 Août 2017.C’est en faveur d’une séance de travail qui a eu pour cadre la salle de réunion de la mairie de Klouékanmey, en présence du secrétaire général du ministère de la santé, Magloire Gnonlonfoun, accompagné du préfet du Couffo, Christophe H. Mègbédji.
La journée du vendredi a été particulière pour les élus locaux et agents de santé, membres des comités de gestion (Cogec), des formations sanitaires du Couffo. Et pour cause, trois arrêtés interministériels régissant les Cogec ont été au menu d’une séance de travail à l’allure académique. Cette activité qui a visé les membres des comités de cogestion des centres de santé de commune et d’arrondissement, agents de santé et élus locaux, vise à mettre un terme aux différends en cours au sein des Cogec, opposant membres et responsables des différents centres de santé.
Au terme de cette journée de travail, les élus locaux sont appelés à gérer avec efficience et équité les controverses entre populations et agents de santé. Pour se faire, les nouveaux textes intègrent les élus locaux dans cet organe qu’est le Cogec. Selon le préfet Christophe H. Mègbédji, l’initiative du ministère de la santé d’impliquer les élus locaux dans les questions de la santé au niveau des communes et arrondissements est à encourager, puisque précise-t-il, « le ministère de la décentralisation est un ministère transversal sans lequel rien ne peut bouger dans un pays, en matière de développement ». Il estime « qu’on ne peut pas s’occuper du développement si l’on ne prend pas en compte sérieusement la santé ».
Quant au secrétaire général du ministère de la santé, Magloire Gnonlonfoun, deux aspects à savoir la disponibilité effective des nouveaux responsables des comités, et une meilleure gouvernance à travers la transparence dans la gestion des centres de santé, et surtout la reddition de comptes, sont importantes et indispensables. Pour le mieux-être des populations, le SGM a souhaité que les acteurs internalisent les nouvelles notions introduites dans les textes.
Notons que suivant les nouvelles dispositions introduites dans les textes régissant les comités de cogestion des formations sanitaires, un élu-président qui s’absente de trois réunions de façon consécutive, est remplacé.
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