La fusion de la police et de la gendarmerie au Bénin continue de faire des vagues. Dans une récente vidéo publiée sur son compte Facebook, le président du parti « le nationaliste », Iréné Agossa, s’est opposé à cette fusion. Sa thérapie : la mise en place du centre béninois de l’intelligence. La réforme de la fusion de la police et de la gendarmerie opérée par le gouvernement de la rupture et du nouveau départ est une réforme bizarre qui ne répond à aucune logique a fulminé Iréné Agossa dans une vidéo publiée ce mercredi 16 août 2017 sur sa page Facebook.
« Le projet objectif que nous voyons dans cette réforme, est que le président Talon veut finir avec le syndicalisme policier, il veut finir avec l’intelligence de l’armée » a dénoncé le président du parti « Le nationaliste », qui condamne vigoureusement cette fusion qui, selon lui ne servira à rien.
Le Bénin n’est pas un pays qui sort de la guerre
Selon l’analyse faite par Iréné Agossa, le Bénin n’a pas de problème avec ses différents corps armés, comme pays qui sort nouvellement de la guerre, et qui a besoin d’unir les forces. L’urgence aujourd’hui est la spécialisation des corps armés et le renforcement de la sécurité a-t-il proposé, avant dévoiler la stratégie sécuritaire inscrit dans le projet de son parti.
Cette stratégie repose essentiellement sur le renseignement, qui va permettre au pays de s’adapter aux nouvelles formes d’insécurité, histoire de mieux se positionner entre les pays de la sous-région. Il propose également la création du centre béninois de l’intelligence, qui va élargir et organiser des réseaux d’information au sein de toute la population et en particulier dans les milieux suspects.
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