Du retour d’une mission de près de deux semaines à l’étranger, Ganiou Soglo s’est indigné contre la suspension du maire de la ville de Cotonou, Léhady Soglo. Il s’est également prononcé sur la crise au sein du parti la Renaissance du Bénin au micro de PP Tv.Sans aller dans le fond de la suspension , l’ancien ministre Ganiou Soglo a confié à sa descente d’avion qu’il s’est senti interpellé par ce qui est arrivé à l’ex maire de la ville de Cotonou Léhady Vinangnon Soglo.
Le maire de la ville de Cotonou est-il devenu un narcotrafiquant? C’est la question que s’est posé l’ancien ministre Ganiou Soglo quand il a vu les images de la forte mobilisation des forces de l’ordre au domicile du Maire de Cotonou en faisant allusion à la série Narcos. Il note par conséquent un manque de considération.
« Les hommes ne vivent pas que de pain et d’argent, ils vivent aussi de considération » a-t-il fait savoir, avant d’ajouter qu’on peut écouter quelqu’un suivant les lois de la République, tout en respectant sa dignité.
Dans sa déclaration, l’ancien ministre a assuré que tout le peuple s’est indigné contre les traitements que le régime défunt avait infligé à certaines personnalités du pays. « Nous avons tous dit non à l’arbitraire » a-t-il martelé.
Crise à la Rb et situation économique actuelle du pays
« La Renaissance du Bénin, c’est plus qu’un parti, c’est une vision, une religion » a confié Ganiou Soglo, qui croit savoir que les populations vont toujours se souvenir du travail formidable que les Soglo ont fait au sein du parti depuis sa création, jusqu’à aujourd’hui. Se conformant aux lois de la République, l’homme a insisté qu’il pourra se prononcer plus amplement après le délibéré du 21 septembre prochain.
Par ailleurs, Ganiou Soglo s’est prononcé également sur les difficultés économiques que traversent ses compatriotes. Il a rappelé que sa mère a œuvré à l’Assemblée nationale pour sauver le Bénin, mieux il a fait remarquer que les bonnes dames des marchés éprouvent d’énormes difficultés avant de réunir mille francs ‘’Tchaki dokpo’’ (en langue fon) par jour. Très optimiste, il a rassuré que le pays a un pied à genou, mais pas les deux.
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