La façon dont l’opération de déguerpissement de la berge lagunaire est menée à Akpakpa dodomè n’est pas du goût de la militantes des droits de l’Homme Waounwa Thérèse. Elle note de l’arbitraire et de la contrainte.Dans une interview accordée à la station de radio Capp fm, Thérèse Waounwa, membre du Parti communiste du Bénin et porte-parole des femmes du marché Missèbo n’a pas apprécié cette contrainte exercée sur les riverains du quartier Akpakpa dodomè de libérer les berges lagunaires.
Une opération qui a démarré le 11 août dernier. « Les populations se sont installées ici depuis des années, et on vient arbitrairement les déguerpir sans état d’âme » a fustigé la dame de fer.
Recul des libertés selon Waounwa
La militante des droits de l’Homme déplore la militarisation à outrance de la zone pour réprimer toutes velléités de mécontentement des populations. Elle a fait observer qu’il n’y a pas pour le moment des protestations mais souligne qu’elles peuvent intervenir à tout moment.
« On ne peut pas continuer à faire des choses du genre dans un Etat qui se dit démocratique » a-t-elle fulminé, avant de préciser qu’elle a tout donné, qu’elle s’est sacrifiée.
Mieux, elle a été de tous les combats pour que les libertés soient accordées. On assiste à un recul des libertés avec ce déguerpissement. Pour rappel, cette opération qui va durer 10 jours s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase du projet de protection de la côte à l’est de Cotonou.
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