Le ministre de l’enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle, Lucien Kokou, a dans la semaine écoulée, fixé les acteurs de l’école sur la date de la rentrée scolaire 2017-2018.Il s’agit du 18 septembre prochain. Laquelle annonce n’a pas reçu l’assentiment de certains responsables syndicaux. Ces derniers ont, le vendredi 18 août 2017, fait une sortie en dénonçant une violation de la législation par le ministre.
Les élèves devront écourter leurs vacances. C’est du moins ce que l’on peut retenir après l’annonce du ministre de l’enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle, Lucien Kokou, fixant la date de la rentrée scolaire 2017-2018 au 18 septembre prochain.
Prévues pour durer 75 jours conformément à la législation en vigueur, les vacances scolaires de cette année, si la date est maintenue, n’auraient duré que 64 jours. Une situation qui n’a pas laissé indifférents des responsables syndicaux du secteur de l’enseignement et des partenaires sociaux. En effet, dans la journée du vendredi 18 août 2017, ils ont réagi en estimant que cette annonce viole la disposition du législateur qui a prévu 75 jours comme durée minimale des vacances ; et que les conditions ne sont pas réunies pour que cette rentrée soit effective. Restant fidèle à sa conviction, le secrétaire général du Syndicat national des contractuels de l’enseignement secondaire (Synaces), Alexandre Adjinan, a dénoncé la mauvaise volonté du gouvernement de voir la situation des enseignants s’améliorer.
« On est en train d’apprendre que le gouvernement n’est prêt à prendre aucun des huit (08) arrêtés qui ont fait l’objet de débats au conseil sectoriel pour le dialogue social » a-t-il déclaré.
Outre cette mauvaise volonté du gouvernement de signer les arrêtés, il a fait observer que les questions de carrière des enseignants subsistent. Selon ses explications, l’avancement des Agents permanents de l’Etat pose problèmes. Voilà entre autres conditions, poursuit-il, pour qu’il y ait une rentrée effective. Il conclut en invitant leur ministre de tutelle à respecter la législation qui a prévu 75 jours de vacances scolaires, tout comme Moudachirou Bachabi et Noel Chadaré. Abondant dans son sens, le Secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb), Bachabi Moudachirou, a indiqué que depuis la fameuse rencontre entre les centrales syndicales et le gouvernement à l’infosec à Cotonou, rien n’a bougé. Eu égard cette interruption des discussions entre le gouvernement et les partenaires sociaux (Centrales syndicales), ajoute le Sg, il y a de forte chance de croire que cette rentrée aura des grincements de dents.
Pour sa part, le Secrétaire général de la Confédération des organisations des syndicats indépendants du Bénin (Cosi-Bénin), Noël Chadaré, a laissé entendre que c’est une rupture de façade et de forme. Parce que, argue-t-il, les choses ne se font pas dans les normes et dans les règles de l’art. De plus, avant que cette rentrée ne soit effective, il y a un préalable à l’en croire. « Le préalable, c’est les statuts particuliers du personnel enseignant. Si on s’est tus l’année scolaire écoulée, c’est parce qu’on a vu que ce pouvoir venait d’arriver », a-t-il mentionné
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