Au Togo, la féroce répression du gouvernement face aux marches de l’opposition continue toujours de créer la polémique. Et pour cause, le gouvernement accusé d’avoir fait un usage excessif de la force vient de faire une révélation que certains opposants qualifient de montage.Qui porte la responsabilité de la tournure des événements au Togo il y a quelques jours? A cette question, le gouvernement togolais semble pointer du doigt les organisateurs de la marche, mais également les marcheurs.
Dans un premier temps le pouvoir togolais avait dénoncé le fait que les organisateurs avaient maintenu la marche malgré l’interdiction. Ils avaient argumenté l’interdiction en affirmant que le plan initial de la marche n’avait pas été accepté par les opposants.
Une nouvelle accusation du gouvernement
Mais désormais c’est une toute autre histoire que le gouvernement du président Faure Gnassingbé vient de révéler au grand public. Une histoire complètement rejetée par la plupart des opposants. Selon les autorités, des armes auraient été saisies lors de la manifestation. Ces armes illégalement détenues par les marcheurs ont été saisis lors des mouvements de foule. Une version contestée sur la toile togolaise, certains affirmant que les marcheurs n’étaient en aucun cas armés.
L’opposition tente de s’unir
Face à la forte mobilisation dans le pays, Tikpi Atchadam, l’initiateur de la marche tente depuis d’unir l’opposition contre le président Faure Gnassingbé. Un appel que les principales forces d’opposition semble accueillir favorablement. De nouvelles mobilisations sont donc à prévoir nous dit-on dans les coulisses. Pour l’heure le gouvernement tente de calmer les tensions, des condoléances ont été présentées aux familles des victimes (lire ici).
Laisser un commentaire