C’est une nouvelle affaire qui, si elle est confirmée, vient ternir une fois encore l’image de l’ancien président gambien, Yahya Jammeh. Cette fois-ci l’affaire se déroule il y a quelques années, en Juillet 2005. A l’époque, le président Jammeh était littéralement paranoïaque d’après certaines sources. L’homme qui craignait être victime de coup d’état, avait mis en place un système qu’il croyait sans failles. Ainsi donc, plusieurs migrants en provenance du Burkina Faso ont été interpellés par les forces de sécurité de Yahya Jammeh.
Ils avaient été accusés de complot. Les autorités affirmaient alors qu’ils planifiaient un coup d’état pour renverser le dirigeant gambien.
L’information est relayée par l’agence de presse Reuters qui a recueilli le témoignage d’un officier de police. Ce dernier faisait partie de l’équipe qui avait été envoyée pour questionner les accusés. Tous les migrants arrêtés ont ensuite été exécutés sans autre forme de procès mais sans preuve palpable de leur complot. Les corps ont été, toujours d’après les témoignages jetés dans des puits dans des zones reculées près de la frontière du pays.
Ce n’est malheureusement pas la seule affaire de meurtres d’opposants ou de présumés putschistes sous le règne de Yahya Jammeh. Mais il n’existe pas de preuves formelles contre lui, et les enquêtes se poursuivent pour établir ou non la responsabilité directe de l’ancien président gambien.
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