Le Bénin mobilise 40,86 milliards pour ses premières obligations synthétiques

Le Bénin n’a pas pu mobiliser les 55 milliards d’obligations synthétiques qu’il a émis sur le marché financier de l’uemoa. Les investisseurs de l’espace économique n’ont souscrit que pour 40,86 milliards de FCFA apprend t-on des résultats de l’opération rendus publics par l’Agence Umoa-Titres.Ce niveau de souscription évalué à 74%  annonce pour certains analystes économiques, un début mitigé pour ce nouveau produit financier qui doit aider la Bénin à financer son budget 2017.

Notons que les obligations synthétiques sont des produits financiers à travers lesquels les gouvernements permettent aux investisseurs de se positionner sur plusieurs échéances en une seule opération. Le Bénin est le deuxième pays à émettre ces obligations synthétiques dans la sous-région, après la Côte d’Ivoire. Le pays d’Alassane Ouattara avait au terme de l’opération recueilli un taux de souscription de 90,1%.

3 réflexions au sujet de “Le Bénin mobilise 40,86 milliards pour ses premières obligations synthétiques”

  1. Ils veulent nous faire gober quoi même ces ruptu.c.ons , ils n’arrivent pas à obtenir l’argent qu’ils veulent ,parce que pays dirigé par des gens douteux , et ils parlent gros français  » obligations synthétiques  » pour encore plus vo.ler et endetter le benin , c’est de ça qu’il s’agit oui

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  2. Le fait que les obligations synthétiques soient un nouveau produit financier dans la sous-région n’est pas nécessairement le motif du niveau insatisfaisant de souscription, sachant que:
    – L’expérimentation en Côte d’Ivoire s’est quand même soldée par une participation de 90%
    – Les investisseurs de la sous-région qui sont en quête de revenus fixes garantis sont peu regardants sur la technicalité du produit financier (à quelques exceptions près: sukuks)

    Il se peut que la confiance du marché est temporairement un peu érodée vis-à-vis du Bénin, ou que le moment n’ait pas été le meilleur pour les investisseurs qui avaient d’autres opportunités.

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    • En terme de couverture, il faut tout de même reconnaitre qu’on tutoie sur ce coup les 75%; ce qui reste une perf au regard de la conjoncture.

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