Examens nationaux de Licence au Bénin : Les candidats fixés le 30 septembre

Le Directeur des établissements privés d’enseignement supérieur au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la formation professionnelle, Dodji Amouzouvi, était l’invité le vendredi 22 septembre 2017, de l’émission ‘’La tribune du gouvernement’’, sur la télévision nationale. Objectif : expliquer non seulement le bien fondé des réformes au niveau de l’enseignement supérieur, mais aussi et surtout annoncer la date des délibérations des examens nationaux de Licence.

Les candidats aux examens nationaux seront fixés sur leur sort dans les tout prochains jours. Prévue pour le samedi 30 septembre 2017 conformément au calendrier du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, la délibération aura bel et bien lieu à cette date, sauf disposition contraire. Cette information a été donnée par le Directeur d’établissement privé d’enseignement supérieur, Dodji Amouzouvi, le vendredi 30 septembre 2017. Canal choisi pour le faire, la télévision nationale sur l’émission ‘’La tribune du gouvernement’’. Tout est fin prêt pour que les résultats soient effectifs ce jour-là, a expliqué le Directeur. Pour renchérir ses propos, il a indiqué que la semaine écoulée a démarré la phase de ‘’secrétariat’’ de la correction. « Dans le calendrier de départ, nous prévoyons la délibération et la proclamation autour du 30 septembre prochain. Et tout se passe normalement » a-t-il rassuré. Se prononçant sur le taux de réussite  qui résulterait de ces examens, le Directeur a fait savoir qu’il ne serait pas scandalisé si les résultats donnaient un fort taux e réussite, du genre 100%.

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Particularité des examens nationaux de Licence

Selon ses explications, les examens nationaux de Licence organisés sont des examens particuliers dans la mesure où seuls les candidats qui ont validé les 180 crédits qui sanctionnent le parcours de licence ont composé. Mieux soutient-il, ces candidats présentés ont été jugés dignes par leurs établissements. « Si j’ai un pourcentage plus ou moins raisonnable maitrisé d’échec, je comprendrai le côté aléatoire de tout examen » a-t-il mentionné.

Néanmoins poursuit-il, « ce qui me surprendra est que nous ayons un fort taux d’échec ». Si nous avons un fort taux d’échec argue Dodji Amouzouvi, nous nous poseront des questions sur la qualité de l’enseignement dispensé dans les établissements privés d’enseignement supérieurs, et sur les conditions dans lesquelles cet enseignement est fait. Tout compte fait ajoute-t-il, un bilan sera fait avec le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, afin d’évaluer les acquis, les forces et les faiblesses de ce processus. « Un atelier est déjà prévu et calé à cet effet », a laissé entendre le Directeur. Expliquant les raisons qui ont amené son ministère de tutelle à organiser ces examens au profit des établissements privés d’enseignement supérieur, il a fait observer que c’est pour donner plus de crédit à ce qui se fait au niveau desdits établissements, et pour que ce travail soit reconnu à sa juste valeur et légitimé.

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