La paix par un autre chemin : pour un meilleur vivre ensemble

A la suite de ma réflexion sur le projet novateur qu’est le projet « la paix par un autre chemin », je suis heureux d’avoir accueilli des commentaires, les uns plus approbateurs, les autres plus encourageants. Ce mélange hétérogène de commentaires vient de toutes celles et de tous ceux qui croient dur comme fer à la nécessité de s’investir dans la défense, la sécurité et la stabilité à travers le monde entier. L’humble serviteur de l’humanité que je suis, manque d’épithètes pour vous remercier.

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J’en suis éperdument comblé et convaincu qu’ensemble, nous allons de par nos actions individuelles et collectives jouer inlassablement notre partition pour un monde meilleur. Lorsque les forces se mettent en œuvre notamment les acteurs qui ne jurent que par la garantie d’une paix durable et la communauté internationale à travers l’Organisation des Nations Unies, l’impossible devient possible pour le bonheur de tous les citoyens du monde. Et le projet « la paix par un autre chemin » se veut plus que jamais fédérateur.

Porter les valeurs nationales, régionales et internationales

La paix par un autre chemin doit être indubitablement ancrée dans les habitudes, dans la culture des valeurs nationales, régionales et internationales. Au Bénin, les anciens Présidents de la République, Feu Général Mathieu KEREKOU, Nicéphore SOGLO et BONI YAYI ont d’ores et déjà semé la graine de la paix au point que le pays est un havre de paix.

Le digne successeur de ces derniers,  Patrice TALON devra marcher dans le sillage des anciens en vue de promouvoir la paix par un autre chemin, celui du dialogue interreligieux et inclusif.

Au niveau régional, il n’est pas exclu que chaque pays se doit de jouer sa partition à travers des messages de sensibilisation et la culture d’une paix durable. De toutes les actions aux niveaux national et régional, telle la démocratie, la paix durable peut s’imposer au niveau international.

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La paix par un autre chemin avant Boko Haram pendant et après

Le projet « la paix par un autre chemin » peut aussi jouer un rôle clé dans la fin des exactions de Boko Haram au Nigéria et au Cameroun. Il suffirait qu’en dehors des stratégies militaires, qu’un accent particulier soit mis sur les outils et stratégies dont regorge le projet. C’est dire qu’il faut mettre à contribution toute la philosophie que développe le projet.

Malgré le premier succès des opérations de sécurité en République de la Centrafrique, le retour à la paix n’est pas encore au rendez-vous.  En effet, les limites des opérations de sécurité quoique parfois réussies ne sont plus à démontrer. C’est la remarque évidente qui se dégage des opérations de sécurité et de maintien de paix en République de la Centrafrique.  L’idéal aurait été de renforcer ces opérations par le dialogue particulièrement le dialogue interreligieux inclusif.

Le mariage des opérations de maintien de paix et le dialogue interreligieux participent à coup sûr à la consolidation de la paix. Cela est d’un grand bénéfice pour les religions et les communautés à la base.

C’est mon avis d’homme responsable, spécialiste des opérations de sécurité et de maintien de paix. Et c’est justement cela qui nous rend partenaire du projet du Professeur Albert TEVOEDJRE : «  la paix par un autre chemin ». Nous entendons de facto appuyer les efforts de M. Antonio GUTTERES, Secrétaire général de l’ONU à travers les différentes crises pour la concrétisation d’un monde meilleur à tout jamais.

Colonel Louis Akanni, expert en géostratégie

(Contribution)

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