Le ministre de l’intérieur Sacca Lafia, dont le département ministériel s’occupe par ailleurs des catastrophes naturelles, s’est rendu à Athiémé mardi dernier. Cette descente qui s’inscrit dans une démarche d’évaluation des dégâts, laisse une fois encore les sinistrés sur leurs soifs d’assistance.Ceci constitue une énième visite aux populations sinistrées de la ville d’Athiémé. Elle a été effectuée par le ministre en charge de la sécurité publique, Sacca Lafia, aux sinistrés des cinq arrondissements touchés par le débordement des eaux du fleuve Mono.
Après s’être rendu sur les lieux du sinistre, le ministre s’est entretenu avec le maire de la commune, Joseph Amavi Anani, les élus locaux et des notables. Cette séance de travail a permis de faire le point des dégâts de la montée des eaux. Joseph Anani, le maire de la commune, a relevé notamment le décès de deux citoyens, dont un bébé. Sa mère aurait pu être emportée avec lui si elle ne s’était pas résignée à l’abandonner à la furie des eaux, selon les explications du maire.
S’adressant aux familles des victimes, le ministre Sacca Lafia a présenté la compassion du Gouvernement, et il a dit sa désolation face au drame survenu en dépit des dispositions prises en amont. Pour le ministre en charge de la sécurité publique, cette catastrophe aurait pu être mieux gérée. « On aurait pu avoir une meilleure gestion de cette catastrophe périodique » a-t-il déclaré, avant de promettre que des dispositions urgentes sont entrain d’être prises à l’endroit des autorités en charge du barrage de Nangbéto, dont les lâchées d’eau aggravent la situation d’inondation par le fleuve Mono
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