Les migrants originaires de l’Afrique de l’Ouest n’ont plus droit de cité en Algérie. Ils font l’objet d’une opération d’expulsion systématique par la police. C’est la nouvelle politique migratoire mise en place par les autorités algériennes, dont l’objectif serait de mettre un terme à l’insécurité grandissante dans la capitale Alger et dans d’autres villes du pays.
Aux dires des autorités, notamment du premier ministre nommé il y a quelques mois, Ahmed Ouyahia ces migrants en provenance de l’Afrique de l’Ouest seraient à l’origine de plusieurs maux comme la drogue, la criminalité et bien d’autres. Un nombre important de ces migrants ont été appréhendés par la police sur leur lieu de travail, et des injonctions ont été données aux structures en charge du transport, de ne pas pris ces migrants noirs au risque de voir leur autorisation de travail retirer.
Par ailleurs, il est annoncé la mise en place d’un fichier national, qui permettra de dénombrer les migrants et d’en extirper ceux qui sont en situation régulière. Les migrants illégaux peuvent être condamnés à deux mois de prison. Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme se sont insurgés contre cette politique qu’elles jugent raciale puisqu’elle ne viserait que les noirs de peau. Pareil dans la presse locale en Algérie.
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