Près d’un mois déjà que la Cour constitutionnelle a reçu deux recours en inconstitutionnalité pour non désignation des membres du Cos-Lépi. Depuis, silence radio. La Cour n’a pas pipé mot. Ce silence suspect à la limite, empêche l’actualisation de la Lépi reconnue comme la seule liste électorale valable au Bénin, et laisse le champ libre au gouvernement et à Safran de réaliser un autre recensement, pour demain chercher à « saboter » la Lépi.
La Cour constitutionnelle du Professeur Théodore Holo est-elle en vacances ? Depuis plusieurs semaines, elle est restée muette sur tout ce qui se passe dans le pays. Muette dans la fréquence de la production des recours, mais depuis un certain temps, muette surtout sur deux recours formulés par deux béninois surpris par le drame qui se joue actuellement. En effet, le 14 septembre 2017, Polycarpe Agboton a formulé un recours en inconstitutionalité pour la non installation du Cos-Lépi. Douze jours après, soit le 26 septembre, Chabi Sika Abdel Kamar Ouassagari a également formulé un recours contre la non installation du Cos-Lépi. Dans son recours, il explique que la non désignation des membres du Cos-Lépi par l’Assemblée nationale empêche la mise en place du Cos-Lépi, organe reconnu par le code électoral pour actualiser la Lépi, la seule liste reconnue par la loi pour aller à une électorale. Faisant recours à la même loi électorale, il affirme que « Selon la loi, le Cos-Lépi doit être installé au plus tard le 1er juillet, et doit finir sa mission au plus tard le 31 janvier de l’année suivante. ». Mais force est de constater que cette structure n’a pas été installée, bloquant du coup l’actualisation de la Lépi.
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