Burundi : sortir de la CPI « c’est comme une seconde indépendance » selon un ambassadeur

Ce vendredi 27 octobre 2017, LNT vous annonçait le retrait du Burundi de la Cour pénale internationale (lire ici). Le président Pierre Nkurunziza a donc mis en exécution sa menace annoncée il y a quelques mois.

Le Burundi ne fait plus partie de la Cour pénale internationale. L’annonce a donc été faite ce vendredi 27 octobre. Ernest Ndabashinzé, Ambassadeur du Burundi au Royaume-Uni s’exprimant au micro de la BBC s’est réjoui de cette décision tout en critiquant le fonctionnement de la CPI. Pour lui, il n’y avait pas d’autres choix possibles:

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« La Cour pénale internationale est devenu un instrument de politique étrangère au service de certaines puissances impérialistes qui n’ont pas encore digéré le fait que les pays africains sont devenus indépendants. Et dans cet esprit là, pour nous c’est comme une seconde indépendance. Et donc il y a fierté au Burundi de nous être retiré de cette cour. On y a adhéré de bonne foi mais on se rend compte que d’autres avaient un agenda caché, et dans ce cas là, le jeu est faussé. » a déclaré l’ambassadeur.

Il dit pour autant que son pays respecte le choix d’autres pays (africains notamment) qui se disent à l’aise avec la CPI et ceux également qui n’ont pas voulu y adhérer faisant référence à certains pays occidentaux comme les USA. Il appelle tous les pays à respecter également le choix du Burundi.

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