Ebano: Une réponse à la problématique de financement des entreprises africaines

La plateforme Ebano a été officiellement lancée jeudi dernier à la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib) à Cotonou, au profit du financement des entreprises africaines. Installée déjà dans 7 pays d’Afrique, Ebano finance offre les services et opportunités de sa plateforme aux entreprises béninoises. La cérémonie de lancement de ses activités au Bénin s’est déroulée dans l’après-midi du jeudi 5 octobre 2017 à la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib) à Cotonou. Elle est représentée au Bénin par Arconseil.

Publicité

Dénommé Ebano.net, il s’agit d’une plateforme répondant aux soucis de financement des entreprises africaines. « Si tant est que l’Afrique est projetée comme le continent de l’avenir, la problématique est comment on finance ce continent avec un financement approprié ? », soulève le président de la Ccib, Jean-Baptiste Satchivi. Mieux, c’est le continent qui attire le plus d’investisseurs, avec un taux de rentabilité interne (Tri) moyen de 13%. Ebano, selon son fondateur François Jay, y apporte une réponse en connectant le monde de ceux qui ont de l’argent à celui de ceux qui en cherchent pour développer leurs affaires. Pour lui, c’est une révolution dans le mode de financement des entreprises en Afrique.  

Ebano, c’est donc un outil touchant à une préoccupation majeure de la vie des entreprises, fait observer le président de la Ccib qui s’en réjouit, car mentionne-t-il « la réussite d’une entreprise ne dépend pas uniquement de son capital humain, ni de ses équipements et matériels, mais aussi de sa capacité à mobilier des financements appropriés pour répondre de manière adéquate aux besoins d’exportation et d’investissement ».

C’est ce qui justifie à ses dires l’adhésion et la participation de l’institution qu’il préside à l’effectivité d’un tel outil au Bénin. Il rappelle que «l’accès au financement externe est l’un des plus grands défis pour le développement des entreprises et la promotion de l’entrepreneuriat privé». Surtout dans un contexte de crise du financement, les petites et moyennes entreprises sont les plus touchées alors qu’elles constituent la véritable épine dorsale de l’essor économique des pays.

Les conditions, procédures et canaux pour accéder à cette plateforme afin de bénéficier de ses opportunités, ont été exposées aux chefs d’entreprises et investisseurs invités massivement à la cérémonie de lancement

Publicité

2 réponses

  1. Avatar de GbetoMagnon
    GbetoMagnon

    J’approuve totalement. Pour ce qui est de l’absence de commentaire, je l’attribue à l’ignorance du monde économique béninois de ce genre de financement.

    Il est absent du monde francophone et vraiment actif en France, que depuis les années 2000. La publicité faite autour de la « success story » de « Business Object ».

    Aujourd’hui, il n’est plus possible de monter une affaire quelle qu’elle soit ou de la développer sur fonds propres ou encore via des prêts bancaires à taux d’usure.

    – La chose aura de plus un apport incident de taille: les projets devront être ficelés rigoureusement et la gestion d’équerre (le « board » auquel seront intégrés les investisseurs pour surveiller l’usage de leur argent).

    – Enfin, l’entrepreneur ne sera plus seul face à la corruption, à des petits potentats administratifs, ou politiques… Ceux qui mettent de l’argent quelque part, n’accepteront JAMAIS, de rincer des vol… pour leurs beaux yeux.
    Franchement, c’est effectivement « Tchité » une excellente chose.

  2. Avatar de Tchité
    Tchité

    Belle initiative e longue vie a’ de telles initiatives. Mais en voyant le desert de commentaires ici, on se rend compte que les jeunes entrepreneurs ne font plus conscience a’ ces genre de système. Il est peut-etre temps de renouveler la confiance entre les jeunes et de telles organisations.

Répondre à Tchité Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité