Au cours d’une cérémonie sobre et classique qui s’est déroulée dans la cour de la Direction générale de la gendarmerie, et dont le maître est le capitaine Noé Kérékou, six capitaines ont porté les grades de chef d’escadron. Le personnel de la gendarmerie nationale vient de s’enrichir de six nouveaux officiers supérieurs. Il s’agit de Geneviève Fagnimon, Alexis Azoua, Martial Dégbéssou, Gado Kowotakpara, Dieudonné Djaho et Kassim N’gobi Yarou.
Tous ont réussi à franchir les étapes nécessaires pour mériter le grade de chef d’escadron qui les propulse dans la classe très privilégiée des officiers supérieurs. Le Directeur général adjoint de la gendarmerie assurant l’intérim du Dg limogé, le lieutenant Marcel Adjaho, a porté à chacun d’eux les épaulettes correspondant à leur nouveau grade. Il en a profité pour prodiguer des conseils aux nouveaux promus en s’inspirant de son exemple. « Ne regardez pas les intérêts immédiats, acceptez de souffrir en silence. C’est la leçon que j’ai retenue en regardant ma propre histoire. Le plus important pour un officier supérieur c’est de faire les choses de manière à ne rien se reprocher », a-t-il conseillé.
Un « Azoua » qui en cache un autre
Dans le lot des nouveaux promus, un retient l’attention par son patronyme. Fils du téméraire syndicaliste Gaston Azoua, Alexis a sûrement hérité courage et abnégation de son sang paternel. Et ses faits d’arme à tous les postes où il est passé le montrent si bien.
De 2007 à 2011, il a été adjoint du commandant de compagnie à Cotonou, avant d’être muté à la Cena en 2011. De là, il part pour Pobè dans le Plateau où il commande la compagnie de la ville jusqu’en 2013. Ensuite, il est nommé chef bureau des opérations et de la sécurité routière de 2013 à 2016, année où il est fait officier du poste de commandement du groupement Sud de gendarmerie jusqu’à cette promotion.
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