A la CPI, il y aura un avant et un après « révélations de Mediapart ». En effet, le site français a jeté un pavé dans la marre de l’instance judiciaire internationale après les révélations fracassantes sur l’ancien procureur Luis Moreno Ocampo.Il n’a pas fallu longtemps pour que les premières sanctions tombent. Deux fonctionnaires de la Cour pénale internationale ont été suspendus après les premières révélations du site français Mediapart.
Le site d’investigation avait en effet pointé des comportements suspicieux de l’ancien procureur remplacé depuis par Fatou Bensouda. Il aurait dissimulé des comptes offshore lorsqu’il était à la tête de l’instance, mais également manœuvré avec un milliardaire libyen pour lui éviter une poursuite à la CPI.
Deux fonctionnaires suspendus, une quête de crédibilité
Dans ce contexte, la suspension des deux fonctionnaires de la CPI a été prononcée en attendant les résultats de l’enquête en cours. La CPI très critiquée depuis de nombreuses années se retrouve ainsi au centre de la controverse avec la mise en avant des manigances de son ancien procureur. Une manière de donner du grain à moudre à ses détracteurs. Il lui fallait donc donner un gage de sa bonne foi.
Toutefois, hormis les révélations sur Luis Moreno Ocampo, Mediapart a également révélé un courrier qui montre à suffisance les accointances politiques entre la France et la Cour dans l’affaire Gbagbo (lire ici). Une affaire qui est actuellement jugée à la Haye. Bizarrement, aucune référence à cette seconde fuite d’informations… en tout cas, pour l’instant.
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