A la faveur d’une récente déclaration sur la radio nationale, le doyen de la faculté des lettres arts et sciences humaines de l’Université de Parakou a apporté un démenti aux rumeurs persistantes qui font écho d’une supposée fermeture de filières au niveau de la faculté des lettres arts et sciences humaines (Flash).Il a profité pour égrener le long chapelet des problèmes que rencontre cette entité universitaire. Aboubakar Kissira a été on ne peut plus clair. Aucune filière ne sera fermée dans le plus grand centre universitaire du septentrion.
Le besoin de création de ces filières s’était fait sentir, et leur ouverture a été applaudie, car les nombreux étudiants qui devraient quitter le nord pour aller s’inscrire à Abomey-Calavi (sud) sont restés sur place a indiqué l’autorité rectorale. « Si nous avons la possibilité de créer d’autres filières pourquoi ne pas le faire » a soutenu le recteur Aboubacar Kissira.
Par ailleurs, il a souhaité rassurer les étudiants et les parents d’étudiants que l’université n’a pas encore pensé à la fermeture desdites filières. Mais qu’elle se bat pour faire venir des enseignants qui vont dispenser les cours. Il regrette que l’université n’ait aucun enseignant sur place et explique que c’est le budget de la Flash qui supporte les missions.
Appel aux bonnes volontés
Les difficultés de la Flash sont énormes et au détour de cette entrevue avec la radio nationale, le doyen Aboubakar Kissira a estimé qu’il n’est pas mauvais d’explorer la piste des bonnes volontés, c’est-à-dire toute personne capable d’aider l’université à accompagner les étudiants de cette entité universitaire.
D’un autre côté, il confie que la flash a besoin d’infrastructures, de matériels didactiques, et de faire venir les enseignants.
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