L’Association africaine pour la promotion des danses cérémonielles et royales (2apdcr), a officiellement lancé vendredi 27 octobre 2017 à Cotonou, la 2e édition du concours d’exécution de l’hymne nationale du Bénin, en langue locale.
Le top est donné depuis week-end dernier, pour la deuxième édition du concours d’exécution de l’hymne national du Bénin en langues nationales. C’était à la faveur d’une conférence de presse donnée vendredi 27 octobre 2017, dans la salle Vip du ministère du tourisme et de la culture à Cotonou. Cette édition est dédiée au père de cet hymne, feu l’abbé Gilbert Dagnon.
Organisé en collaboration avec l’Ecole africaine de danses cérémonielles et royales (Eadcr) «Martin Ewassadja» Tohwendomabu, le présent concours est l’un des axes du «projet de promotion et de valorisation de l’hymne national du Bénin en langues nationales», initié par la 2apdcr. Il est ouvert cette année aux établissements scolaires de 14 communes, à savoir Cotonou, Abomey-Calavi, Zê, Allada, Tori, Ouidah, Zogbodomey, Zakpota, Covè, Bohicon, Abomey, Agbangbinzoun, Natitingou et N’dali. Ce sera en langue fon, bariba et en ditamari.
La compétition vise à « familiariser les apprenants à l’exercice d’exécution de l’hymne national dans leurs langues maternelles », informe Roberto Ewassadja, président de l’association. Elle vise également, ajoute-t-il, à amener tous les citoyens béninois à « prendre conscience de la nécessité pour le Bénin d’accorder une place de choix aux langues nationales ». Exploiter ces langues pour chanter l’hymne national, permettra selon lui « de mieux exprimer avec art et rigueur les couleurs nationales et la force de chacun des mots qui composent cette chanson nationale », qui fait partie du patrimoine immatériel national. Il faut permettre à tous les Béninois et Béninoises de comprendre le message de cet hymne, afin qu’ils se l’approprient tous pour que vive l’esprit de patriotisme, défend Madeleine Maurice Gado. Auteure d’une traduction de l’hymne en bariba, elle indique que ce projet participera aussi à l’introduction des langues nationales dans les écoles et à l’alphabétisation.
Aussi, ce concours est-t-il l’une des options choisies par l’association pour participer à la révélation du Bénin au monde sur le plan touristique et culturel, à en croire Roberto Ewassadja. « Je pense que l’hymne national chanté dans nos langues maternelles est une manière de révéler le Bénin au monde », atteste le Conseiller technique du ministre de la culture et du tourisme, Abdoulaye Benon. Dans ce sens, il plaide pour que l’initiative soit fortement soutenue, car affirme-t-il, « il n’y a que la culture pour booster le développement de ce pays ».
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