Le président français Emmanuel Macron pendant près de 2 heures 45 minutes de discours et d’échanges a abordé des questions d’intérêt commun en Afrique.Devant un nombre impressionnant d’étudiants, il est revenu sur la question libyenne notamment la mort du guide Mouammar Khadafi dont la responsabilité est souvent attribuée à tort ou à raison à la France
Réagissant à une préoccupation d’une étudiante, le chef d’Etat français a dit toute son amertume sur ce qui est arrivé à la Libye. « Président, je n’aurais pas soutenu une frappe militaire en Libye en 2011 » se désole Macron, qui ne crois pas aux solutions militaires dans la résolution des crises.
Mieux il assure qu’il est contre l’intervention extérieure qui crée de désordre et déséquilibre l’ordre social déjà établit. Au lieu d’accuser les soldats français, il faut les applaudir a poursuivi le président Macron. Sur tout un autre plan, il a mis le président Kaboré devant ses prérogatives quand il s’est agi de l’électrification des universités du Burkina. Dans un ton presque comique l’hôte du président Kaboré situe les responsabilités.
« Je ne veux pas m’occuper de l’électricité dans les universités du Burkina-Faso, c’est le travail du président Kaboré », lance Macron.
Honteux, le chef de l’Etat burkinabé s’est levé un coup avant de revenir.
De l’esclavage en Libye !
Condamnant avec la dernière rigueur le trafic de migrants noirs en Libye, le président Macron souhaite qu’on finisse avec les vieilles recettes. Tous les gouvernements d’Afrique et d’Europe doivent se mettre ensemble pour lutter contre le terrorisme. Dans son intervention il promet frapper les organisations criminelles et les réseaux de passeurs de migrants. « Mon combat sera acharné contre ceux qui pervertissent une religion et le transforment en un instrument de haine » a-t-il précisé.
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