Affaire Cnss : Un dossier politique juridiquement vide selon le Fsp

Les membres du Front pour le sursaut patriotique (Fsp), dénoncent une poursuite politique de leur camarade Laurent Mètongnon dans l’affaire Cnss.Lors d’une conférence de presse animée ce samedi 18 novembre 2017 à la Bourse du travail, ce collectif d’acteurs politiques et de la société civile désavoue le pouvoir Talon et attire l’attention de l’opinion nationale et internationale sur un complot politique contre le secrétaire général de la Fésyntra-Finance.

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Le ton est monté ce samedi à la Bourse du travail, pour décrier la poursuite de Laurent Mètongnon, Secrétaire général de la Fésyntra-Finance, membre du Front pour le sursaut patriotique. Ce dernier a été convoqué à la Brigade économique et financière le vendredi 17 novembre 2017, dans une affaire de placement d’argent à la Caisse nationale de sécurité sociale, alors qu’il était président du conseil d’administration de la Cnss.

Après son audition, il a été gardé puis conduit tard dans la nuit à l’Office central de répression et de lutte contre le trafic illicite de la drogue (Ocertid).  Face à ce traitement peu orthodoxe à l’égard du syndicaliste, le comité de suivi du Fsp est sorti de son gong, criant au complot politique contre Laurent Mètongnon. Au présidium, Jean Kokou Zounon coordonnateur du Fsp entouré de Léonce Houngbadji, président du Parti pour la libération du peuple (Plp) et Eugène Azatassou, coordonateur des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe).

« Il s’agit d’une poursuite politique et la réplique sera aussi politique », a lancé Léonce Houngbadji, selon qui le gouvernement Talon pousse le peuple à bout.

Il fait constater que les marches et les dénonciations du front gènent le pouvoir de la rupture, qui cherche par tous les moyens à les intimider. Rappelant le contexte de l’audition de Laurent Mètongnon, Jean Kokou Zounon précise : « Le camarade Laurent Mètongnon qui a reçu la convocation de la Bef, la veille après 19 heures, s’est présenté dès 9 heures 30 minutes pour les auditions prévues pour 10 heures, décidé et déterminé à affronter et confondre tous les comploteurs fabriqués par le pouvoir de Talon dans ce dossier juridiquement vide ».

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Dans une clarification on ne peut plus clair, il a indiqué que le mis en cause a fait ses dépositions entre 11 heures et 12 heures, assisté de cinq avocats.

« Au lieu de le libérer aussitôt, la police le fera attendre pendant des heures avant de lui signifier qu’il passera aux confrontations ; et c’est tard dans la nuit qu’il y a eu la confrontation entre Laurent Mètongnon et Boko, Dg de la Bibe au moment des présumés faits », se désole le coordonnateur du Fsp.

Contradiction, des affaires plus graves laissées en rade, complot

Le Fsp relate : « Des informations obtenues de cette confrontation, le Dg de la Bibe déclare avoir envoyé par personne interposée et sans décharge au camarade Laurent Mètongnon, successivement un million de Fcfa, puis cinq cent mille, ensuite cinq cent mille et enfin du champagne et cinq cent mille, soit au total deux millions cinq cent mille et du champagne. Et sur ces bases de témoignage sans aucune preuve, la police de Talon a décidé de garder à vue le camarade Laurent Mètongnon ».

Le Fsp fustige une accusation fabriquée par le pouvoir Talon publiée en conseil des ministres, parlant de commissions occultes de 71 millions, pour un placement de 17,5 milliards Fcfa. Il s’agit d’un complot clair et d’une poursuite politique. Rappelant les affaires Sodeco, Pvi, Icc service, Maria Gléta, machines agricoles, les gré-à-gré, Safran, le Fsp martèle que les pilleurs de l’économie sont connus et doivent être poursuivis. Eugène Azatassou a indiqué qu’il s’agit du combat du peuple, car la politique de Talon est ruineuse

Une réponse

  1. Avatar de
    Anonyme

    Allez lutté seul c’est vs ki aviez bouffé lrgen du peuple les politiciens, laissé le peuple en paix

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