Quelques jours après l’accalmie retrouvée dans le secteur de la santé, Patrice Talon veut jeter un coup de pied dans une nouvelle fourmilière. Et c’est sur le Port de Cotonou qu’il a, de nouveau, jeté son dévolu pour entreprendre une réforme similaire à celle combattue auparavant. Ici, c’est l’arrivée d’un délégataire qui dresse les cheveux sur la tête des syndicats de la plate forme portuaire. Le port de Cotonou pourrait être perturbé dans les jours à venir par d’éventuels mouvements envisagés par les syndicats de la plate forme portuaire.
En effet, selon des sources concordantes, le président Patrice Talon leur a annoncé vendredi dernier sa volonté de confier la gestion du port autonome de Cotonou à un délégataire. Au cours de cette réunion, il a annoncé que dès le mois prochain –décembre donc-, le port aura un délégataire que lui-même a pris le soin de trouver. Toujours au cours de cette réunion, il leur a présenté le contrat qui liera le port à ce délégataire et leur a demandé d’amender.
Le Sg du syntrapac lui a répondu en disant qu’il ne peut rien amender sans consulter sa base. Irrité par ce terme de « base » auquel il s’est habitué depuis la rencontre avec les syndicats de la santé, Talon a affirmé avoir ainsi donné aux travailleurs la chance d’amender car « après ce serait trop tard ».
Depuis lundi c’est donc la grande mobilisation au Port. Les travailleurs réfléchissent au sein de leur syndicat pour s’opposer à cette réforme qui a été agitée par le passé et qu’ils croyaient conjurée. Le port reste une priorité pour Patrice Talon. Après sa main mise sur le Pvi, le guichet unique des formalités, le bordereau de cargaisons électroniques, il entend confier tous les secteurs névralgiques de la plate forme portuaire à un privé
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