La littérature béninoise a enregistré un nouveau-né. Il s’agit du roman intitulé « Saveurs maternelles », écrit par Viviano Edoh. C’est au cours d’une cérémonie de lancement que ce roman a été officiellement présenté au public béninois.La présentation a eu lieu en présence d’illustres personnalités politico-administratives et d’acteurs de la chaîne du livre, le samedi 28 octobre 2017 à Cotonou. «Amour maternel ». C’est la principale thématique abordée dans les lignes du roman titré « Saveurs maternelles ».
Officiellement lancé dans la soirée du samedi 28 octobre 2017 au chant d’oiseau de Cotonou, ce roman est paru aux éditions ‘’Savane’’. L’auteure est Viviano Edoh, un agent de banque. « Saveurs maternelles », relate l’histoire de Akwavi une orpheline de mère, tombée enceinte des suites d’un viol. Mais qui malgré ce malheur, décide de mener sa grossesse à terme et de protéger son enfant des vicissitudes de la vie. Lors du lancement officiel du roman, les personnes ayant lu l’œuvre ont témoigné de la facilité de l’auteur à transmettre des émotions aux lecteurs, à travers une plume fluide caractérisée par une touche particulière d’esthétique.
Pour l’éditeur Rodrigue Atchaoué des éditions « Savane », l’auteur est la preuve de ce que l’art d’écrire n’est pas seulement l’apanage des ‘’hommes de lettres’’. Il a avoué à l’assistance ces craintes lorsqu’il apprit qu’un comptable de formation voulait écrire un livre et lui en confier l’édition.
« Tout de suite, je me suis dit que j’aurais une fois encore à corriger, voire réécrire les récits de quelqu’un. Mais à ma grande surprise j’ai été séduit par le travail de l’auteur. », a confié l’éditeur.
De même que ce dernier, le journaliste culturel Tanguy Agoï dans sa présentation de l’œuvre, n’a pas manqué de souligner que « Saveurs maternelles » est dénué de complication. Selon le journaliste, Viviano Edoh a usé d’un style littéraire propre à lui dans son récit, même s’il ne s’est pas passé des règles conventionnelles en matière de littérature. De la présentation de Tanguy Agoï, il ressort que le roman peint le dévouement d’une mère qui, malgré les blessures infligées par le ‘’destin’’, s’attèle à protéger de toutes ses forces sa fille.
A la question de savoir le but du roman, l’auteur répond qu’il cherche primordialement à montrer ce qu’une mère est capable de faire pour l’aisance de son enfant. « L’amour maternel est celui le plus proche de l’amour divin », a laissé entendre Viviano Edoh, pour expliquer le choix de la thématique abordée dans le livre. A l’en croire, ce roman est une manière de rendre hommage à toutes les mères.
A noter que c’est l’honorable Alexis Agbéléssèssi qui a parrainé le lancement officiel du roman « Saveurs maternelles », qui s’est achevé par une vente à l’américaine assurée par le journaliste culturel Florent Eustache Hessou.
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