Au Burkina, la polémique enfle autour de la visite du président français Emmanuel Macron. En effet, le ministère de l’éducation a annoncé une décision digne d’une autre époque : la fermeture des écoles publiques mais également privées à Ouagadougou.A quelle époque vivent les burkinabè? C’est la question que se sont posées beaucoup d’internautes du pays suite à l’annonce du ministère de l’éducation.
D’après un communiqué rendu public récemment, le ministre annonce la fermeture de toutes les écoles publiques et privées de la ville Ouagadougou, ceci pour accueillir le président français!
« Le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation informe les parents, les enseignants et les élèves et toute la communauté éducative de la Commune de Ouagadougou que les établissements scolaires, publics et privés, sont fermés les lundi 27 et mardi 28 novembre 2017. Les cours reprennent le mercredi 29 novembre 2017 » annonce le communiqué.
Une décision aussi ridicule qu’anachronique prise par le gouvernement burkinabè. On se souvient en effet de ces images de jeunes africains accueillant les présidents français dans les années 70 – 80. Les écoles étaient bien évidemment fermées pendant ce temps. Et pourtant, plusieurs décennies plus tard, le Burkina Faso, pays des hommes intègres, pays de Thomas Sankara, verse dans le même type de comédie.
La décision est d’autant plus absurde que la réciprocité ne sera jamais de mise si le président burkinabè se rendait en France le même jour!
Depuis l’annonce de la visite du président Macron, plusieurs organisations ont dénoncé l’impérialisme français poussant le gouvernement à appeler au calme (lire ici). Emmanuel Macron devra également prononcer un discours devant les étudiants… Tout comme un certain Nicolas Sarkozy, il y a quelques années à Dakar…
Polémique au #BurkinaFaso : pour la visite de Macron, le ministre de l’Éducation burkinabè a fait fermer tous les établissements scolaires privés & publics de Ouagadougou durant 2 jours. @LNTribune évoque une décision « absurde et anachronique ».
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— Sihame Assbague (@s_assbague) 27 novembre 2017
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