Festival : L’agenda de la deuxième édition de ‘’Zinli Wéfo’’

Le chorégraphe Mathias Ganhounouto, directeur du festival Zinli Wéfo, a annoncé à la presse vendredi dernier, la tenue de la deuxième édition de l’événement, du 10 au 14 janvier 2018 à Cotonou et à Abomey.« Nous préparons déjà la deuxième édition du festival Zinli Wéfo ; elle aura lieu du 10 au 14 janvier 2018 à Cotonou et à Abomey ». C’est l’annonce faite vendredi 3 octobre 2017 par Mathias Ganhounouto, directeur du festival. C’était à la faveur d’une conférence de presse qu’il a donnée avec son équipe d’organisation à l’espace Dakodonou à Godomey-Togoudo.

A ses dires, l’agenda du festival s’ouvre avec une formation qui se tiendra au centre chorégraphique Multicorps, en face de la place des martyrs à Cotonou. Après trois jours à Cotonou, l’équipe de formation et des stagiaires se rendront à Abomey pour poursuivre et achever la formation dans la matinée du 13 janvier. La soirée sera consacrée au lancement officiel du festival à la place Goho, suivi du spectacle de restitution. Le lendemain 14 janvier, l’étape de lancement et de restitution sera rééditée au stade Général Mathieu Kérékou de Kouhounou à Cotonou.

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La phase de formation aura lieu sous la direction de trois formateurs à savoir le Franco camerounais Merlin Nyakam, le Béninois Clément Cakpo et le directeur du festival. Les modules sont répartis en plusieurs volets dans le but général de mieux travailler sur cette danse béninoise, de façon à la valoriser et faciliter son exportation sur des scènes internationales, à en croire le directeur du festival. Au cours de la formation, il sera question de former sur l’entretien du corps du danseur. « C’est d’enseigner aux participants, de bonnes pratiques pour que même après plusieurs années de pratique de la danse, ils puissent maintenir leur santé et ne pas souffrir de maux de hanche, de genoux, etc. », informe le directeur du festival. Aux dires de Léon Hounyè, il s’agira également de commencer par amener les danseurs locaux à comprendre les principes des scènes professionnelles. Aussi, les stagiaires travailleront sur des aspects attractifs et vendables de cette danse, vue sous un angle contemporain pour son exportation. « Sans ça, nous ne pouvons pas mieux la faire connaitre, accepter et vendre à l’extérieur », confie Léon Hounyè. « A l’extérieur ce sont les Sénégalais, les Maliens et autres qui sont les plus connus mais pas nous, parce que nous n’avons pas encore donné un caractère exportable et vendable à nos danses », déplore Duzard Fandohan. Il remercie le directeur du festival Zinli Wéfo pour cette initiative qui permettra de corriger cette triste réalité déjà à partir du zinli. Pour cela, il appelle au soutien à la fois des structures étatiques et privées, pour accompagner ce festival au nom de la valorisation et de la promotion de la culture béninoise.

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